Toutes les nuances du racisme dans le livre de William Gardner Smith
Quelques jours avant le soixantième anniversaire du massacre d’Algériens manifestant pacifiquement à Paris, le 17 octobre 1961, une traduction inédite est venue rappeler à bon escient que le monde n’avait pas fermé les yeux sur les faits.

La France avait préféré ne pas donner à lire Le visage de pierre, le roman dans lequel un écrivain noir américain, William Gardner Smith, avait décrit la tragédie. Installé à Paris depuis dix ans, il avait eu le temps de faire la différence entre le racisme aux Etats-Unis, dont il avait souffert autant que Simeon, son personnage principal, et celui qui sévit en France. Dans un premier temps, Simeon est heureux de jouir à Paris des mêmes libertés que la population blanche. Ne plus être le « négro » de service est une délivrance si grande qu’il s’imagine être arrivé dans une société où la couleur de peau n’a aucune importance. Puis il constate lors d’une altercation, en rue, que la police le traite avec une bienveillance qu’elle ne réserve pas aux Arabes.

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