Pour les patients, des soins plus accessibles

La nouvelle convention vise à rendre les soins psychologiques plus accessibles. Ainsi, le coût d’une consultation individuelle chez un psychologue ou orthopédagogue conventionné s’élève désormais à 11 euros à charge du patient, et seulement 4 euros pour les bénéficiaires de l’intervention majorée. Le prix d’une séance de groupe, quel que soit le statut du patient, est de 2,5 euros. A condition que le patient soit en ordre d’assurance obligatoire. Ces tarifs s’appliquent à maximum 20 séances par an, contre quatre (avec possibilité d’étendre à huit) sous la précédente convention. Il convient toutefois de distinguer les soins psychologiques de première ligne – qui nécessitent un suivi relativement cours –, des soins psychologiques dits « spécialisés » – qui exigent une prise en charge sur le long terme. Dans le premier cas, les patients adultes (à partir de 15 ans) bénéficient d’un maximum annuel de huit séances individuelles et de cinq interventions de groupe remboursées. Pour les enfants et adolescents (jusqu’à 23 ans inclus), ce nombre atteint respectivement dix et huit séances. Dans le cadre de soins psychologiques spécialisés, l’accord prévoit un maximum de 20 séances individuelles, aussi bien pour les enfants que pour les adultes, et davantage de séances de groupe (12 pour les adultes, 15 pour les enfants). La première consultation, entièrement gratuite, doit être proposée dans la semaine ou au maximum dans le mois suivant la demande. Elle vise à établir un bilan fonctionnel, ainsi que les besoins du patient. Priorité aux groupes vulnérables Comment savoir si son psychologue est conventionné ? « A l’heure actuelle, en lui demandant, ironise Quentin Vassart. Ou en s’adressant au réseau qui couvre sa zone géographique. » L’Inami va prochainement publier une carte interactive reprenant les psychologues conventionnés au sein de chaque réseau. « Malheureusement, ces séances remboursées ne constituent par un droit », pointe Claudine Henry. Les psychologues devront, en effet, donner la priorité aux groupes vulnérables les plus touchés par la pandémie de covid-19.« De par la limitation du nombre de séances que les psychologues peuvent dispenser par semaine, ceux-ci doivent choisir parmi leurs patients qui rentrent ou pas dans la convention, regrette Quentin Vassart. Le patient peut toujours être reçu en dehors de la convention, au tarif classique, ou être réorienté vers un autre professionnel. On risque d’aller vers une psychologie à deux vitesses s’il n’y a pas une réadaptation des moyens par la suite. Ce système doit être vu comme une offre supplémentaire… »

Votre compte

Pour les patients, des soins plus accessibles

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :

Le fil info

0 Commentaire

Aussi en

Allez au-delà de l'actualité

À la Une

Fusillade dans une école aux Etats-Unis: le bilan monte à 21 morts dont 18 enfants, Biden appelle à «affronter le lobby des armes»

Isolement, départs précoces... Le blues des nouveau profs

Permis à points: le débat est ouvert

Guerre en Ukraine: le double désarroi de Biélorusses en exil

Comment le covid a fragilisé Bruxelles

Critique Avec «Tori et Lokita», les frères Dardenne bouleversent à nouveau Cannes

« Nos collaborateurs sont des empereurs, les clients sont rois »

6 Belges sur 10 sont de plus en plus sensibles à la politique climatique de leur emploi

« Nous donnons de la valeur aux idées et encourageons à les transformer en projets concrets »

Les sections du site

Les services

Groupe Rossel