Les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 11% en 2021
Avec 383.123 nouveaux exemplaires immatriculés l’an dernier, le marché de l’auto enregistre son score le plus médiocre depuis le début du millénaire. Il souffre terriblement de la pénurie de semi-conducteurs car les commandes, elles, affluent.


La Febiac vient de publier les chiffres d’immatriculation des véhicules neufs pour l’ensemble de l’année 2021. Et ce n’est pas brillant, au contraire. En tout, la DIV a immatriculé 383.123 voitures particulières, ce qui représente une baisse de 11,2 % par rapport à 2020, la première « année covid » marquée déjà par un recul de 21,56 % des autos enregistrées. C’est bien simple : il s’agit du résultat le plus médiocre depuis le début de ce millénaire. Il faut remonter à 1995 pour trouver un chiffre encore inférieur (environ 358.000). En cause ? La production à la traîne à cause de la pénurie de semi-conducteur, indiquent la Febiac et Traxio. Car les carnets de commandes dans les concessions, eux, sont plutôt bien remplis, de nombreux clients étant prêts à patienter plusieurs longs mois pour leur nouvelle voiture, quitte à rallonger leur contrat de leasing ou à louer un véhicule le temps de recevoir l’auto tant désirée. Comme le résume Christophe Dubon, porte-parole de la Febiac, « la production n’arrive pas à suivre la demande ».
BMW sur la plus haute marche du podium
Une catastrophe pour les constructeurs ? Pas pour tous ! Ainsi BMW, qui s’est manifestement montré agile dans sa production et dans ses approvisionnements de composants, enregistre une progression de 7,09 % de ses immatriculations par rapport à 2020 et se paye même le luxe d’occuper la première place sur le podium des constructeurs en Belgique avec 38.962 modèles mis en circulation, soit 10,17 % de parts de marché. La marque munichoise devance ainsi Volkswagen (2e position, 34.349 exemplaires, -13,83 % comparativement à 2020) et Peugeot (3e, 28.479, -15,12 %). Notons que, sous réserve de chiffres encore à paraître dans le courant de la semaine, Tesla reste le roi de la voiture électrique avec 3.262 exemplaires immatriculés.
Concernant les motorisations, la Febiac, se reposant sur les chiffres des onze premiers mois de 2021 (et qui ne devraient guère bouger pour l’ensemble des 12 mois), indique que les voitures neuves à essence ont représenté 52 % des ventes, les diesels 24 %, les hybrides plug-in (à recharger) 12 %, les hybrides non-plug in 5 % et les 100 % électriques 5,5%. Ces dernières devraient atteindre 10 % de part de marché en 2022 et 15 % en 2023, estime Mobia, la coupole qui réunit la Febiac, Traxio et Renta.
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Les constructeurs ont tout compris ! La demande diminue...Ils augmentent les prix ! Il faut bien garantir le revenu des actionnaires .Cherchez l'erreur . L'année prochaine ce sera -25% .
Je suppose que c'est une excellente nouvelle.