Luxe: Hermès, l’éloge du temps long
Le durable, c’est ce qui est réparable. Ce qui se transmet. Ce qui a une mémoire. Tentative de définition par Olivier Fournier, président de la Fondation de l’illustre maison qui fêtera ses 185 ans cette année.


C’est la seconde plus vieille maison de maroquinerie de luxe au monde : 1837 pour Hermès, 1829 pour la belge Delvaux. Louis Vuitton n’arrive pas avant 1854. Pour la couture, Jeanne Lanvin ouvre en 1889.
Vénérable, increvable. Durable ? En octobre dernier, à Copenhague, l’événement Hermès in the Making, installé pour dix jours au Danish Architecture Center, rassemblait une grosse dizaine d’artisans de la maison, issus des différents corps de métiers : maroquinerie, sellerie, horlogerie, soierie… Leur objectif : partager un savoir-faire de six générations avec le public, la première étape d’un projet itinérant qui voyagera dans plusieurs grandes villes dès l’année prochaine.
Sur place, un interlocuteur : Olivier Fournier, 30 ans de maison, Directeur général en charge de la gouvernance et du développement des organisations qui, à ce titre, supervise notamment le développement durable (1).

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