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L’Iran menace Donald Trump de venger la mort de Soleimani

Depuis vendredi, des commémorations sont organisées en Iran pour marquer l’anniversaire de l’élimination de Soleimani et un défilé des « capacités en matière de missiles » est prévu le 7 janvier.

Temps de lecture: 2 min

Le président iranien Ebrahim Raïssi a menacé lundi de vengeance les anciens dirigeants américains dont Donald Trump, responsables selon lui de l’élimination du puissant général Qassem Soleimani, tué début 2020 dans un raid à Bagdad.

« Tant mieux si un procès équitable contre M. Trump, (l’ancien secrétaire d’Etat Mike) Pompeo et d’autres criminels est lancé afin de juger leur crime horrible », a déclaré M. Raïssi. « Sinon, je dis à tous les hommes d’Etat américains, ne doutez pas que la main de la vengeance sortira de la manche de la communauté musulmane. »

M. Raïssi parlait lors d’un rassemblement à Téhéran marquant le deuxième anniversaire de l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, artisan de l’influence régionale de l’Iran, tué le 3 janvier 2020 dans une frappe américaine près de l’aéroport de Bagdad.

La télévision d’Etat a montré en direct des images de la cérémonie, organisée dans la plus grande salle de prière à Téhéran où des milliers de personnes brandissaient le drapeau iranien et des portraits de Soleimani.

Rappel des faits

M. Trump avait ordonné l’élimination de Soleimani, affirmant que le général préparait une attaque « imminente » contre du personnel américain dans la capitale irakienne.

L’Iran avait riposté à son assassinat en tirant quelques jours plus tard des missiles sur des bases irakiennes abritant des soldats américains.

Le chef adjoint du pouvoir judiciaire en Iran, Kazem Gharibabadi, a affirmé dimanche que « 125 suspects ou accusés », en majorité des responsables américains, étaient impliqués dans l’assassinat du général.

L’Iran a aussi estimé vendredi que l’administration américaine actuelle était « responsable » de la décision de M. Trump d’éliminer Soleimani.

« L’attaque terroriste (…) a été orchestrée et exécutée de manière organisée par le gouvernement américain de l’époque dont la Maison Blanche est aujourd’hui responsable », a affirmé le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Ces commémorations surviennent en pleins pourparlers pour sauver l’accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015, moribond depuis le retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis et le rétablissement de sanctions.

À lire aussi Mort du général iranien Soleimani: Donald Trump, velléitaire mû en maître de guerre

 

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7 Commentaires

  • Posté par Druide David, lundi 3 janvier 2022, 21:59

    Ce chien de Soleimani brule en enfer pour l'éternité...Amen!

  • Posté par Palmen MJ, lundi 3 janvier 2022, 19:41

    Pfff ! Même pas cap' !

  • Posté par Haegelsteen Philippe, lundi 3 janvier 2022, 19:33

    Soleimani était un assassin.

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, mardi 4 janvier 2022, 6:10

    Exactement. Dans son "rappel des faits", Le Soir oublie (bien évidemment) de rappeler ce dont <Le puissant général Soleimani> a été l'organisateur et le responsable lors des 35 années précédentes...

  • Posté par lambert viviane, lundi 3 janvier 2022, 19:29

    Faites-le ! Vous allez rendre un fameux service à l'Occident

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