Accueil Culture Scènes

«Qui a tué mon père»: ne pas détourner les yeux de la violence sociale

A l’instar de Stanislas Nordey et Thomas Ostermeier en France, ou encore Ivo Van Hove en Belgique, Julien Rombaux met en scène « Qui a tué mon père », brûlot d’Edouard Louis sur le mépris de classe.

Article réservé aux abonnés
Temps de lecture: 4 min

P our les dominants, le plus souvent, la politique est une question esthétique : une manière de se penser, une manière de voir le monde, de construire sa personne. Pour nous, c’était vivre ou mourir, écrit Edouard Louis dans Qui a tué mon père , sorte de J’accuse où l’écrivain dénonce la haine sociale envers les exploités du système français. Après En finir avec Eddy Bellegueule , où le transfuge de classe racontait la violence qui a imprégné son enfance dans un quart-monde hostile à son homosexualité, le jeune homme continue son « art de la confrontation », se penchant cette fois sur le sort de son paternel, emblématique des corps brisés par le mépris des élites pour les classes populaires.

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

0 Commentaire

Aussi en Scènes

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs