Manon Garcia: «Le consentement est le fruit d’une conversation à l’intérieur du sexe»
Dans son dernier essai, la philosophe Manon Garcia analyse les problèmes moraux, juridiques et politiques que pose le consentement, et invite les partenaires à nouer une « conversation sexuelle ».


La philosophe Manon Garcia analyse le consentement comme concept dans son dernier essai La conversation des sexes. Philosophie du consentement. Elle en retrace la définition, sa signification dans la pensée libérale, explore ses ambiguïtés, au détour de trois problèmes : juridique, moral, et politique. Elle démontre comment le patriarcat impacte l’intime. Et invite, en s’inspirant des pratiques BDSM, à ce que le consentement soit partie prenante du sexe, vu comme une conversation érotique entre partenaires.
Le consentement, écrivez-vous, n’est pas un concept univoque.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
"Dans la mesure où nous vivons dans une société avec des normes de genre très fortes, il est très difficile pour les femmes de refuser les rapports sexuels, il y a trop de risque ; et il est très difficile pour les hommes de se sentir tenus d’obtenir un consentement, car les hommes ont tendance à penser que les femmes leur doivent du sexe." -----> cette dame a-t-elle vraiment toute sa raison ?
Avec ce genre de réflexions alambiquées, il va devenir plus compliqué d'avoir des relations sexuelles que de monter un meuble IKEA. Je relis les propos de Mme Garcia, et très franchement, le seul endroit qui me vienne à l'esprit où le consentement est donné de la manière qu'elle envisage ("Il y a trop de possibilités de sexe non consenti si le consentement n’est pas exprimé de manière verbale") est une maison de passe. De-là sans doute le rapport avec l'univers BDSM qui semble fasciner "l'autrice" ????