Nabil Ayouch à propos de «Haut et fort»: «Le centre, c’est une bouée de sauvetage»
Nabil Ayouch signe une comédie musicale pleine d’énergie positive, qui dit haut et fort la jeunesse marocaine.


Les petits princes de la rue, les prostituées, les radicalisés, les homosexuels… Né en France mais ayant fait le choix de revenir au Maroc pour y faire son cinéma, Nabil Ayouch cerne la société marocaine sans complaisance et sous tous ses aspects, même ceux qui fâchent ou dérangent. Avec Haut et fort, son huitième long-métrage, ce sont les centres culturels, lieux d’expression et de transmission, qu’il défend.
Il y a vingt ans, vous réalisiez « Ali Zaoua », histoire d’un gamin des rues qui rêvait de quitter le Maroc. Quel est le rêve de la jeunesse aujourd’hui ?
Ça dépend de quelle jeunesse on parle. Si c’est une jeunesse abandonnée, son rêve est toujours de partir. Si c’est une jeunesse qu’on arrive à raccorder au reste de la société soit économiquement soit culturellement, elle a envie de rester.

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