Charlotte Bourlard: taxidermie
Le premier roman de Charlotte Bourlard est un refuge autant qu’un piège. La narratrice de L’apparence du vivant, une jeune photographe, a trouvé la paix, peut-être même l’amour, auprès des Martin, un couple propriétaire d’un funérarium désaffecté. Ils sont vieux, très vieux – si vieux que le mari est immobile, sur le lit où il fait mine de dormir. Ils sont riches, aussi. « Leur fortune, ils l’ont amassée lentement. Elle repose au deuxième étage, enfermée dans des cercueils que je dois vider. Des dizaines de kilos de billets rangés par liasses. » A la mort de madame Martin, que celle-ci appelle souvent, tout reviendra à leur fille choisie, héritière idéale. Pour autant qu’elle s’acquitte d’un travail délicat qui suppose un long apprentissage.

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