Paris à la tête de l’UE: un tour d’équilibriste
Paris a donné vendredi le coup d’envoi de la la Présidence française du Conseil de l’Union européenne. La tâche s’annonce rude et les défis colossaux.


La France endosse les habits de la présidence semestrielle tournante d’une bonne partie des travaux de l’Union européenne. Avec, pour leitmotiv : l’édification d’une Europe souveraine, qui ferait jeu égal avec les Etats-Unis ou la Chine. C’est dire, déjà, combien la perception d’être peu ou prou « largués » par ces locomotives a percolé dans bien des esprits…
La tâche s’annonce rude.
Pour le président de la République, d’abord. Emmanuel Macron, héraut d’une Union en marche, victorieux d’un premier mandat gagné sur fond de discours pro-européen, se trouve confronté pour la (très probable) quête d’un bis en avril à des concurrents nationalistes franco-français, capables même de s’enflammer pour un drapeau européen brièvement exhibé sous l’Arc de Triomphe. Et à un électorat toujours dubitatif quant aux bienfaits de l’UE. Le contexte risque de brider des ardeurs.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Pour le président de la République, d’abord. Emmanuel Macron, héraut d’une Union en marche. Héraut: au Moyen Âge, officier dont les fonctions étaient la transmission des messages, les proclamations solennelles, ça correspond bien à Macron ( Moyennâgeux)
Sans intérêt, ce cirque va brasser beaucoup de vent et d'energie pour pas grand chose.
ça fera du bien pour les éoliennes!
Sans intérêt, ce cirque va brasser beaucoup de vent et d'energie pour pas grand chose.
Quelque soit la présidence, c'est la Commission qui a le droit d'initiative et en général (pour les codécisions), le Parlement et le Conseil qui décident. Un projet prend plusieurs années pour passer le processus. La "Présidence" permet tout au plus de souffler des initiatives à la Commission et de recueillir les fleurs des législations abouties lancées par les présidences précédentes. C'est une tradition de lancer une nouvelle Présidence en grande pompe et de la clôturer avec les remerciements de tous les autres pays qui attendent leur tour. Le Belgique n'a pas échappé à cette mise en scène.