Alexander De Croo et l’urgence de restabiliser la Vivaldi tumultueuse

Lorsque, le 30 septembre 2020 en fin de matinée, après avoir conclu l’accord Vivaldi, devant les médias rassemblés, ils avaient gravi les marches du Palais d’Egmont côte à côte, blagueurs, complices, copain-copain, « bravo Alexander, merci Paul », on s’était bien dit qu’en réalité, c’était juste l’entente cordiale, l’alliance objective, que quelque chose ne tournait pas rond. Un peu plus d’un an plus tard, le Premier libéral flamand entame une année 2022 politiquement marécageuse. Avec le président du PS en l’occurrence, les gracieusetés du premier jour sont une histoire ancienne. A chaque difficulté au fédéral, Paul Magnette tient à souligner combien, dit-il, le Premier gouverne sans ordre et méthode, sans notes préalables aux discussions, sans feuille de route, c’est ingérable à l’entendre. Ce fut vrai en 2021 lors de la controverse budgétaire, comme à l’issue de plusieurs comités de concertation, ou au fil de la longue épreuve de force sur la toujours présumée sortie du nucléaire.

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