«Des soutanes et des hommes»: les prêtres sont-ils des hommes comme les autres?
Josselin Tricou analyse dans sa thèse de sociologie la construction de la masculinité atypique des prêtres catholiques, et de ses conséquences, entre autres sur le déni catholique à l’égard des violences sexuelles.


Quelle masculinité sacerdotale l’Eglise a-t-elle fabriquée ? Pourquoi le clergé se crispe autant contre la « théorie du genre » ? Et quels liens y a-t-il avec les violences sexuelles tues par l’Eglise, son refus d’ordination des femmes et son homophobie explicite ? Dans son enquête sur la masculinité des prêtres catholiques, intitulée Des soutanes et des hommes et publiée aux Presses universitaires de France, le sociologue Josselin Tricou nous livre la trajectoire sociohistorique des rapports qu’entretient l’Eglise avec l’évolution des normes sexuelles et de genre dans les sociétés occidentales.
En interrogeant le genre et la sexualité des prêtres, Josselin Tricou a suscité lors de son travail de recherche d’une dizaine d’années embarras dans le camp catholique. Un sujet qui provoque aussi des fantasmes en dehors de l’Eglise, angle mort de la sociologie du catholicisme et de la sociologie du genre.
Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
Une "masculinité atypique et marginale mais tout aussi toxique que la masculinité hégémonique". Ben voyons... On en écrit des conneries dans la presse, quand même. Il n'y a que les journalistes, les sociologues et les "genristes" pour croire que la masculinité serait "toxique" par nature. Vive la masculinité qui nous a donné des pères, des fils, et, éventuellement, des prêtres. Vive la féminité aussi, qui ne s'y oppose en rien.
A ma connaissance, on n'oblige personne à devenir prêtre. Si on le devient, on doit respecter ses règles. Il y a d'autres religions qui accordent plus de liberté à leurs "prêtres". Celui qui se sent frustré n'a qu'à aller voir ailleurs. Et ceux qui restent et trichent doivent être sanctionnés sévèrement (sans excuses)
A lire les divers articles de presses scandaleux, les prêtres sont bien des hommes... d'un club opaque.
Ce ne sont PLUS des hommes.
@ Ghey Patrick - votre propos est... comment dire... bizarre.