Accueil La Une Opinions

«Des soutanes et des hommes»: les prêtres sont-ils des hommes comme les autres?

Josselin Tricou analyse dans sa thèse de sociologie la construction de la masculinité atypique des prêtres catholiques, et de ses conséquences, entre autres sur le déni catholique à l’égard des violences sexuelles.

Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Forum Temps de lecture: 4 min

Quelle masculinité sacerdotale l’Eglise a-t-elle fabriquée ? Pourquoi le clergé se crispe autant contre la « théorie du genre » ? Et quels liens y a-t-il avec les violences sexuelles tues par l’Eglise, son refus d’ordination des femmes et son homophobie explicite ? Dans son enquête sur la masculinité des prêtres catholiques, intitulée Des soutanes et des hommes et publiée aux Presses universitaires de France, le sociologue Josselin Tricou nous livre la trajectoire sociohistorique des rapports qu’entretient l’Eglise avec l’évolution des normes sexuelles et de genre dans les sociétés occidentales.

En interrogeant le genre et la sexualité des prêtres, Josselin Tricou a suscité lors de son travail de recherche d’une dizaine d’années embarras dans le camp catholique. Un sujet qui provoque aussi des fantasmes en dehors de l’Eglise, angle mort de la sociologie du catholicisme et de la sociologie du genre.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

6 Commentaires

  • Posté par Dupont Vincienne, mardi 11 janvier 2022, 22:06

    Une "masculinité atypique et marginale mais tout aussi toxique que la masculinité hégémonique". Ben voyons... On en écrit des conneries dans la presse, quand même. Il n'y a que les journalistes, les sociologues et les "genristes" pour croire que la masculinité serait "toxique" par nature. Vive la masculinité qui nous a donné des pères, des fils, et, éventuellement, des prêtres. Vive la féminité aussi, qui ne s'y oppose en rien.

  • Posté par Patrick Yamedjeu, mardi 11 janvier 2022, 13:47

    A ma connaissance, on n'oblige personne à devenir prêtre. Si on le devient, on doit respecter ses règles. Il y a d'autres religions qui accordent plus de liberté à leurs "prêtres". Celui qui se sent frustré n'a qu'à aller voir ailleurs. Et ceux qui restent et trichent doivent être sanctionnés sévèrement (sans excuses)

  • Posté par Desmet Marc, mardi 11 janvier 2022, 9:35

    A lire les divers articles de presses scandaleux, les prêtres sont bien des hommes... d'un club opaque.

  • Posté par Gheys Patrick, mardi 11 janvier 2022, 7:23

    Ce ne sont PLUS des hommes.

  • Posté par Dupont Vincienne, mardi 11 janvier 2022, 22:07

    @ Ghey Patrick - votre propos est... comment dire... bizarre.

Plus de commentaires

Aussi en Opinions

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs