Le vrai ou faux: les soignants doivent-ils être vaccinés depuis le 1er janvier?
Faux. Comme la loi fixant l’obligation vaccinale des soignants se fait attendre, les hôpitaux n’ont pris aucune mesure vis-à-vis de leur personnel.


Le 19 novembre dernier, le gouvernement Vivaldi annonçait en grande pompe être arrivé au forceps à un accord marquant l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale pour le personnel soignant à partir du 1er janvier tout en prévoyant des sanctions (contrat de travail résilié ou suspendu sans salaire ou revenu de remplacement) à partir du 1er avril. Dix jours après l’entrée en vigueur de cette obligation, rien n’a pourtant bougé. La loi n’a toujours pas été votée et les hôpitaux n’ont donc pris aucune mesure vis-à-vis de leur personnel.
Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Ce titre s'apparente à du "non-évènement" voire de la "non-information"...
En gros, et comme depuis le début de cette crise, on va user le personnel soignant jusqu'à la corde notamment pour passer cette vague omicron et après cela sera au revoir et surtout pas merci pour les 2 dernières années. Cela me plairait assez qu'une partie de ce personnel soi-disant récalcitrant en profite pour se réorienter professionnellement ( comme le souhaitent bon nombre de parangons de vertus sur ce forum) et que ce soit ces départs qui engendrent l'effondrement du système hospitalier et pas la pandémie en tant que telle. Cela en devient idéologique tellement cela est incohérent avec la situation de stress et la charge de travail de plus en plus importante. Mais cela fera plaisir à beaucoup... Faites donc, on comptera les surchargés après. Et bien sûr, aucune refonte du système de santé en vue... Les burnouts et suicides en surreprésentation cela n'alerte personne. Ah ben non, ce sont seulement les fragiles qui craquent. Vivement dans 6 mois...
Le voyage en Absurdie se poursuit. On ne peut même pas établir un chiffre précis des personnes qui, jusqu'à ce que la loi soit adoptée (c'est à dire aussi longtemps que va durer la crise ...) , auront jusque là constitué un surcroît du risque non seulement d'elles-mêmes colporter le virus mais également de ne plus être en état d'exercer leur profession. Dépêchons nous encore un peu de ne rien décider puisque c'est apparemment le seul moyen de ne commettre aucune infraction, quitte à ne mécontenter que les 85 % de vrais citoyens, ceux et celles qui ont compris et accompli leur devoir tant vis à vis d'eux-mêmes qu'à l'égard de leurs contemporains.
Vous taxer d'imbécile criminel? Sûrement pas, Adolphe.
Alors, le 15% de non-citoyens, on peut arrêter de nous taxer?