Jón Kalman Stefánsson: «Le doute est parfois terrifiant mais il nous fait grandir»
« Ton absence n’est que ténèbres » est un chef-d’œuvre d’empathie, de poésie, de philosophie et de musique.
Lisez le premier chapitre.


Jón Kalman Stefánsson nous offre sous ce superbe titre un roman magnifique qui est actuellement, pour moi, le plus beau de la rentrée. Un roman de 600 pages sous forme de puzzle, où les histoires, les destins, les personnages se croisent, se mêlent, se répondent, se perdent. L’écrivain islandais enjambe les générations, les lieux, les existences. Parce que pour expliquer les personnages d’aujourd’hui, il faut connaître leur passé et le passé de leurs aïeux. Parce que « nous portons perpétuellement en nous le passé », écrit-il.
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Stefánsson fait souvent référence à Kierkegaard. C’est amusant et ce n’est peut-être pas un hasard si « Le narrateur, amnésique, se retrouve soudain dans une église de campagne, dans les fjords de l’Ouest. » En effet, en danois, selon la manière de le prononcer ou de l’écrire, « kierkegaard » évoque un paysage rural et paisible : près de l'église (Kierke), une petite ferme (gaard) ou, à une voyelle près, signifie "cimetière". Autre anecdote certes moins poétique, on peut noter que le Prix du livre étranger, fruit de l'association de France Inter et Le Point depuis 2020, a été décerné ce mercredi 12 janvier à Jón Kalman Stefánsson. (https://actualitte.com/article/104285/prix-litteraires/jon-kalman-stefansson-prix-du-livre-etranger-2022-pour-ton-absence-n-est-que-tenebres )