Leo Nocta: un univers instrumental profondément bleu et aquatique
Bleu minuit


Il y a tout juste un an, nous parlions du premier album, In Motion, du jeune musicien bruxellois qui s’est déjà fait remarquer en travaillant pour Loïc Nottet, Mustii, Henri PFR ou Alex Germys. Voici déjà la suite toujours en piano solo qui ne s’interdit pas de temps en temps une petite nappe synthétique. Après l’« escapisme » poétique de son précédent essai, Leo plonge cette fois dans un univers instrumental profondément bleu et aquatique. Comme un funambule sous l’eau, il laisse ses doigts agiles se promener au gré du courant. « À la fois sombre comme un rêve peut l’être, l’album se veut également joyeux, nostalgique et futuriste », dit-il lui-même. Les mystères de la nuit sont un océan de liberté pour le compositeur de ces treize pièces très courtes. Un univers en parallèle du monde que nous connaissons qu’accompagnent différentes œuvres réalisées en 3D par François De Vogelaer (Invisual). Autant de paysages imaginaires, entre « Atlantide », « Pyramids » et « Corals » dans lesquels il est très agréable de nager ou de se laisser flotter au gré de rêveries hivernales en quête de lumière et de chaleur.
Leo Nocta Records.
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