Jean-Jacques Beineix, réalisateur de «37º2 le matin», est décédé
Il est décédé à l’âge de 75 ans.

Jean-Jacques Beineix, auteur du film culte « 37º2 le matin », est décédé jeudi à l’âge de 75 ans, ont indiqué vendredi à l’AFP son frère Jean-Claude, ainsi que la femme et la fille du réalisateur.
Celui qui s’est fait connaître du public grâce à « Diva » (1981) et « 37º2 le matin » (1986), une histoire d’amour et de folie d’après le roman de même titre de Philippe Djian, avec Jean-Hugues Anglade et Béatrice Dalle, est décédé à son domicile parisien des suites d’une longue maladie.
Nommé à neuf reprises aux César, « 37º2 le matin » fut nommé à l’Oscar du meilleur film étranger et révéla Béatrice Dalle, qui incarnait le personnage de Betty.
Né à Paris, Jean-Jacques Beinex entame des études de médecine avant de préparer la prestigieuse école de cinéma Idhec (aujourd’hui Femis) qu’il rate de peu.
Ses premiers projets l’amènent à la publicité. Il réalisera notamment le spot anti-Sida multi-diffusé « Il ne passera pas par moi ». Après plusieurs projets, il décide de quitter le milieu. « C’est bien de mettre son talent au service de causes » et la publicité, « ce n’était pas des causes », expliquera-t-il.
Après « 37º2 le matin » s’ensuivront plusieurs films, tous des échecs, dont « Roselyne et les lions ». En 2001, après neuf ans d’absence, il revient avec « Mortel Transfert », un échec critique et commercial complet. Il déclare, d’ailleurs, que ce film l’endette fortement.
Ce sera le dernier de ses six longs-métrages, suivi de documentaires pour la télévision (« Les enfants de Roumanie », « Place Clichy sans complexes »…), sous la bannière de sa société de production, Cargos Films.
En 2016, il est président du jury du 29e Festival international du film de Tokyo.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
J'avais été fort marqué par les deux films "Diva" et "37°2 le matin" mais j'ai décroché pour la suite. J'avais déjà zappé "La lune dans le caniveau" en 1983. Quoi qu'il en soit de sa carrière, c'est deux films et leur réalisateur ont leur place au Panthéon du Cinéma, avec un grand "C".