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Ricardo Bofill, le metteur en scène de l’espace a rejoint les étoiles

L’architecte catalan des villes de demain, Ricardo Bofill, est mort du covid à 82 ans. Il avait signé chez nous le temple de Swift, à La Hulpe, avec Constantin Brodzki.

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Chef du service Culture Temps de lecture: 3 min

Grand architecte des villes de demain, Ricardo Bofill n’avait d’yeux que pour l’absolue beauté de l’espace. Né à Barcelone, il s’était rebellé très tôt contre le régime franquiste, avant de fuir vers la liberté, à Paris, à Chicago… partout où il pouvait sentir son souffle. Il se projetait une carrière de cinéaste, jusqu’au jour où son père lui avait révélé l’art de travailler la brique catalane et de poser la céramique. Dans la famille, un autre Bofill avait bâti la cathédrale de Gérone, en 1416. Ricardo avait le génie de l’architecture dans les gènes. Habité par la quête de perfection, il taillerait son chemin à l’écart des modes et de la promotion immobilière, dans une esthétique néo-classique monumentale, directement inspirée par le monde antique.

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