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Interdire les violents de rester chez eux: la mesure peine à séduire en Wallonie-Bruxelles

Les « interdictions temporaires de résidence » sont très fréquemment ordonnées dans certains coins de Flandre, notamment à Anvers et dans le Limbourg. Le ministre de la Justice va tenter de la faire adopter par les parquets chez nous aussi.

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Temps de lecture: 4 min

Entrée en vigueur en 2013 et modifiée en 2019, la loi sur l’« interdiction temporaire de résidence » (ITR) permet au procureur du Roi de contraindre quelqu’un qui représente « une menace grave et immédiate pour la sécurité d’une ou de plusieurs personnes occupant la même résidence », et donc généralement un conjoint violent et/ou menaçant, à quitter le domicile familial pendant 14 jours, avec interdiction de s’en approcher et de tenter de rentrer en contact avec la ou les victime(s). Le principe est simple : plutôt que de voir la victime se réfugier hors de chez elle, c’est l’auteur qui doit partir pour « réfléchir. » Mais si certains arrondissements judiciaires en sont friands, notamment au Limbourg et à Anvers où des dizaines de mesures de ce type sont prises chaque année, d’autres, à Bruxelles et Namur par exemple, commencent seulement à l’adopter, et peu régulièrement.

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2 Commentaires

  • Posté par Lilien Raymond, vendredi 14 janvier 2022, 20:36

    "Interdire les violents de rester chez eux" ? Si quelqu’un peut m'expliquer ce que ce titre veut dire, je luis dis merci d'avance ! Moi, plus je le relis, moins je le comprends. En tout cas, ce n'est pas du français ...

  • Posté par Petitjean Marie-rose, vendredi 14 janvier 2022, 21:03

    Même l'indulgent M. Francard s'insurgerait !

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