Interdire les violents de rester chez eux: la mesure peine à séduire en Wallonie-Bruxelles
Les « interdictions temporaires de résidence » sont très fréquemment ordonnées dans certains coins de Flandre, notamment à Anvers et dans le Limbourg. Le ministre de la Justice va tenter de la faire adopter par les parquets chez nous aussi.

Entrée en vigueur en 2013 et modifiée en 2019, la loi sur l’« interdiction temporaire de résidence » (ITR) permet au procureur du Roi de contraindre quelqu’un qui représente « une menace grave et immédiate pour la sécurité d’une ou de plusieurs personnes occupant la même résidence », et donc généralement un conjoint violent et/ou menaçant, à quitter le domicile familial pendant 14 jours, avec interdiction de s’en approcher et de tenter de rentrer en contact avec la ou les victime(s). Le principe est simple : plutôt que de voir la victime se réfugier hors de chez elle, c’est l’auteur qui doit partir pour « réfléchir. » Mais si certains arrondissements judiciaires en sont friands, notamment au Limbourg et à Anvers où des dizaines de mesures de ce type sont prises chaque année, d’autres, à Bruxelles et Namur par exemple, commencent seulement à l’adopter, et peu régulièrement.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
"Interdire les violents de rester chez eux" ? Si quelqu’un peut m'expliquer ce que ce titre veut dire, je luis dis merci d'avance ! Moi, plus je le relis, moins je le comprends. En tout cas, ce n'est pas du français ...
Même l'indulgent M. Francard s'insurgerait !