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Avec le fiasco Djokovic, l’Australie «s’est humiliée elle-même», dit le président serbe

Le président serbe Aleksandar Vuci a réagi à l’expulsion d’Australie de Novak Djokovic.

Temps de lecture: 1 min

Le président serbe Aleksandar Vucic a estimé dimanche que les autorités australiennes s’étaient « humiliées elles-mêmes » en décidant d’expulser le no 1 du tennis mondial Novak Djokovic, après une longue saga autour de son visa.

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« Ils pensent qu’avec ces dix jours de mauvais traitements, ils ont humilié Djokovic », a dit le président serbe à la presse locale. « Ils se sont humiliés eux-mêmes, Djokovic peut revenir dans son pays la tête haute et regarder tout le monde droit dans les yeux ».

 

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29 Commentaires

  • Posté par Le Maigat Damien, lundi 17 janvier 2022, 18:52

    A défaut d'une piqure de vaccin, voilà une bonne petite piqure de rappel au cas où on deviendrait trop fan de l'entrée de la Serbie dans l'UE.

  • Posté par meyer jean, lundi 17 janvier 2022, 18:22

    Tanks Australia !!!!

  • Posté par Hourdeau Chantal, dimanche 16 janvier 2022, 21:54

    C'est bien le président de la serbie qui est ridicule! Il oublie que Djokovic a menti et triché! L'Australie a totalement raison!

  • Posté par Frippiat Yves-Marie, dimanche 16 janvier 2022, 19:02

    Quelle image désastreuse toute cette affaire donne-t-elle de la Serbie à l'étranger! Et les commentaires du président ne vont rien arranger. Mais il faut s'interroger sur les raisons profondes d'un comportement qui surfe manifestement sur la fierté blessée d'un peuple peut-être un peu trop rapidement ostracisé. Quoi qu'il en soit, Djokovic aurait bien fait de réfléchir à deux fois avant de se lancer dans cette consternante épreuve de force.

  • Posté par Frippiat Yves-Marie, lundi 17 janvier 2022, 22:26

    Sans connaître en profondeur le sujet, je ne sous-estime pas la responsabilité des dirigeants serbes des années 90 dans l'atroce guerre en ex-Yougoslavie. Et bien entendu, ces dirigeants n'ont pas pu agir sans le concours et l'appui d'un certain nombre -peut-être même un grand nombre- de leurs concitoyens. Cela n'autorise toutefois pas, je trouve, à mettre toute la population de ce pays au rang de criminels, ce que nous avons eu, et avons encore, tendance à faire. Sans compter que, dans cette tragédie, les responsabilités n'étaient pas que serbes. Dès lors, vu cet arrière-plan historique, un homme d'État avisé se serait abstenu du commentaire stupidement démagogique qu'a cru devoir faire le Président serbe. Il a manifestement choisi de solliciter la fibre nationaliste, comme son prédécesseur des années 90, avec les résultats que l'on sait.

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