Footbelgate: et si Bruno Venanzi était forcé de quitter le Standard pour que le club liégeois puisse recevoir sa licence?
La nouvelle réglementation fédérale est très claire…

Plus de trois ans après le début du « Footbelgate », le parquet fédéral a terminé son réquisitoire. L’instance judiciaire veut envoyer 57 personnes devant le tribunal correctionnel d’Anvers. Si des noms attendus (Mogi Bayat, Herman Van Holsbeeck et Bruno Venanzi pour ne citer qu’eux) figurent dans cette longue et douloureuse liste, d’autres ont longtemps cru passer entre les mailles du filet. Le plus ronflant des « petits nouveaux », c’est Mehdi Bayat. Frère d’une figure clé du dossier (Mogi) mais surtout administrateur-délégué du SC Charleroi et ex-président de l’Union belge.
Est-ce que l’opération « Mains propres » va coûter sa licence à un ou plusieurs clubs de D1A ? Cette possibilité est réelle d’après « Het Laatste Nieuws » car si un suspect est effectivement condamné et qu’il joue un rôle important dans un club concerné, les nouvelles réglementations fédérales stipulent que ce club en question ne recevra pas sa licence. Bart Verhaeghe, Vincent Mannaert, Michel Louwagie et/ou Bruno Venanzi qui quittent leur club pour ne pas le mettre en danger, voilà qui est donc envisageable…
Ce que dit la nouvelle réglementation fédérale
Concrètement, la nouvelle réglementation fédérale stipule « qu’un club de football ne recevra pas sa licence si une entité juridique connectée a été reconnue coupable de blanchiment d’argent, de traite d’êtres humains ou de formation de bandes organisées moins de trois années civiles avant la demande de licence ».
Une entité juridique connectée désigne « toute entité qui détient directement ou indirectement 10 % ou plus des droits de vote ». Cette définition inclut les suspects tels que le président du FC Bruges Bart Verhaeghe et son CEO Vincent Mannaert, mais aussi l’administrateur-délégué de Charleroi Mehdi Bayat, le directeur de La Gantoise Michel Louwagie et le président du Standard Bruno Venanzi.
En cas de condamnation, ils devront donc vendre des actions – jusqu’à ce qu’ils possèdent moins de 10 % – ou les mettre au nom de la famille ou de partenaires commerciaux. Et, surtout, ils devraient quitter leurs fonctions de président, d’administrateur ou de chef de la direction et, en outre, quitter le conseil d’administration pour un minimum de trois ans.
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