«Alternatives»: Pécresse a-t-elle joué la mauvaise carte?
Sous la pression de l’aile réactionnaire de son parti, la candidate de la droite à la présidentielle française a adopté une position très libérale, qui pourrait lui coûter cher lors du dépouillement des votes...


Rien n’est encore tranché. La candidate du parti LR, Valérie Pécresse, après s’être imposée à l’issue des primaires de la droite, avait beaucoup de cartes en main. Son image de femme, conservatrice certes, mais ouverte et modérée, pouvait lui faire espérer un rassemblement sur son nom d’électeurs de droite qui s’étaient, un temps, laissés séduire par le macronisme et d’électeurs de gauche qui, désespérés par le spectacle ahurissant qu’offre leur camp, pouvaient voir en elle une façon acceptable de mettre Macron en échec et de revenir au bon vieux clivage droite-gauche.
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Pecresse, de l'aveu même de collègues français, veut démonter le service public, comme la RATP, au profit d'entreprises privées qui, selon elle, feront mieux le boulot dévolu aux sociétés de transport public... on a vu ce que cette idée thatcherienne a eu comme effets en Angleterre. En clair, même si je suis d'obédience droitière, si j'étais français, jamais je ne ferais confiance à cette politicienne.
Pareil. Sur ce sujet là, c'est du Fillon 2017, sans la solidité du bonhomme - enfin, avant que son incroyable goût de l'argent et des beaux costumes n'éclate au grand jour.
Où est le juste milieu ? Emmanuel Macron et son Ministre des Finances Bruno Le Maire l’ont ils trouvé ?
Il n'y a pas de "juste" milieu, pas plus que de "justice sociale". La politique n'est jamais qu'une question de point de vue.