Union européenne: la Maltaise Roberta Metsola pour garantir l’unité du Parlement
La Maltaise Roberta Metsola a été élue présidente du Parlement européen, ce mardi.


Le cœur n’était sans doute pas à la fête, mardi, quand le Parlement européen a élu une présidente, la Maltaise Roberta Metsola (centre droit PPE). Les élus sont en deuil depuis le décès de l’Italien David Sassoli (social-démocrate), qui occupait le poste la première moitié de cette mandature. Mais la date est aussi symbolique : 40 ans jour pour jour après la fin du mandat de la 1ère présidente de l’histoire de l’institution, Simone Veil, le 18 janvier 1982. La Française a dépénalisé l’avortement. La Maltaise s’est plus d’une fois prononcée contre lors de votes au Parlement européen. Dans sept résolutions, plus précisément, selon un décompte d’une source parlementaire documentée. Parmi les rejets, une autre résolution mentionnait le droit des femmes à disposer de leur corps.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
En quoi être anti-avortement c'est être anti-européen?
Si ça n'est pas de l'autoflagellation, comment voulez-vous que l'UE avance , comment voulez-vous qu'elle se renforce? Elle se met elle même en position de faiblesse en choisissant les clous de son cercueil! De deux choses l'une, ou elle se débarrasse de ses manteaux plurinationaux et ses multiples niveaux de pouvoir, en gardant l'esprit premier de sa constitution comme à l'époque des "six", ou elle se couvre d'un tas de compromis contradictoires dont la finalité sera la perte de confiance des citoyens et la perte de son identité!
L'Union ne peut se renforcer que si les états qui la composent en décident. Or ça n'est pas le cas, et c'est même l'inverse puisqu'on constate une montée des nationalismes pratiquement dans tous les pays de l'Union. Les Etats-Unis d'Europe, avec un président élu au sufrage universel et une administration fédérale centralisée et forte, ne verront jamais le jour*. Pour autant, n'enterrons pas tout de suite l'Europe puisqu'il y reste des éléments importants qui sont bien utiles, la crise sanitaire le prouve. (*) Est-ce même souhaitable? Les Etats-Unis d'Amérique se sont batis sur le socle commun de son indépendance de la Grande-Bretagne. L'équivalent n'existe pas en Europe. Si ce n'est, peut-être, des pays de l'Est vis-à-vis de l'Union Soviétique.
Grotesque. Et puis le festival de « lecturing » envers les pays de l’Est va reprendre de plus belle instantanément. Tout simplement grotesque. Que mérite cette institution à part du mépris?
Honte à tous les faux progressistes européens qui voteront pour elle