Et si le propre de l’homme c’était l’animal?
Chercher et expliquer le « pourquoi » du comportement des animaux. C’est l’objet du dernier livre du chercheur belge François Verheggen. Savoureux.


Offrir un cadeau dans le but d’obtenir une faveur sexuelle, soigner un nouveau client en espérant le fidéliser (ou négliger un client « captif »), aider un congénère plus faible, profiter de la faiblesse d’un adversaire pour lui chiper son territoire, clôturer jalousement son jardin et agresser quiconque transgresse la limite, privilégier ceux ou celles issus de notre propre sang, diffuser intentionnellement des fausses nouvelles, houspiller un travailleur plus lent et moins performant, éprouver de la tristesse, être optimiste, ou être en deuil… On ne compte plus les comportements que l’homme pense être le propre de l’homme. A tort. Des décennies d’observation du monde animal ont montré que nos cousins non humains ont développé de nombreux agissements qui ressemblent furieusement à ce que nous pensons nous être réservés.
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De Muelenaere, lisez plutôt Philippe Val, "Moi, la nature, je l'emmerde!". Les totalitarismes ont cette sale habitude de pousser par prédilection sur les thématiques de la santé ou du climat! Contrairement à ce qu'on croit, la démocratie n'est pas un système, c'est une culture! L'effondrement démocratique auquel nous assistons (pas celui de l'obligation vaccinale mais celui visant à sortir du nucléaire tout en faisant de la "lutte contre le réchauffement climatique" une idéologie climatiste bancale) menace la paix, qui, contrairement à ce qu'on pense n'est pas un état naturel mais résulte d'un combat culturel, contre l'idée de nature! Plus personne n'a envie de croire dans des idées mal défendues. Voyez encore la situation en Ukraine. La culture qui nous retient de glisser vers le pire, c'est la mémoire de la guerre, comme on l'a encore vu avec le rappel des événements de 1938. Pareil avec les commémorations du centenaire de la "der des der", entre 2014 et 2018. Cette mémoire commence à s'estomper et pourtant l'enseignement a laissé en friche cette culture démocratique. L'histoire de nos libertés, de nos institutions, leurs incarnations et le pourquoi comment n'ont pas été enseignés. L'homme aime la nature. Mais il doit se défendre contre elle. L'homme est un animal, mais il réprime ses instincts animaux. Quand il ne laisse pas jouer la loi du plus fort pcq il veut la justice et la solidarité, il rejette en fait la "loi de la nature". De même, l'homme asservit la nature à ses besoins, il la domestique. Donc, quand certains viennent prendre argument "au nom de la nature" ou "pcq la nature ceci" ou "pcq la nature cela", il faut s'en méfier.
Merci pour cet article très intéressant.