Accoucher à domicile? Une évolution liée à la pandémie, mais pas uniquement
Entre 2020 et 2021, certaines sages-femmes ont constaté légèrement plus de demandes pour des accouchements à domicile. Si le phénomène reste marginal, il serait lié à différentes peurs des futures mamans concernant la pandémie ou les violences obstétricales.

Si l’accouchement à domicile (AAD) reste une pratique marginale de nos jours, la pandémie a quelque peu augmenté les demandes auprès des sages-femmes spécialisées. C’est par exemple le cas pour Amala, à Bruxelles, une association de sages-femmes qui offrent un accompagnement complet aux parents avant, durant et après la grossesse. « Nous avons eu légèrement plus de demandes, souvent en dernière minute », confirme Aline Schoentjes, sage-femme chez Amala. En 2021, l’association a reçu 32 demandes, mais seules 16 d’entre elles ont été acceptées. La sage-femme explique que « l’accouchement à domicile est un projet positif qui doit se construire bien à l’avance ». Les antécédents médicaux de la mère, son foyer, la proximité suffisante d’un hôpital… tout doit être examiné avant que les « feux soient au vert ».
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