France: comment les gauches irréconciliables sont allées dans le mur
Le crash est annoncé. Avec plus d’une demi-douzaine de postulants à l’Elysée, la gauche a acté sa défaite. Et peut-être pour longtemps.


Ce pourrait être un sketch. L’histoire d’une gauche qui, voyant s’approcher le mur, appuie encore sur l’accélérateur. L’histoire d’une gauche qui, au nom de l’unité, produit une candidature de plus. L’histoire d’une gauche qui, comme le Temple Solaire, pour reprendre la formule de Yannick Jadot, tenterait de se rassembler pour aller au suicide collectif.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
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Posté par Lison Jean-Marie, mardi 18 janvier 2022, 13:56
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Posté par Bastin Eric, mardi 18 janvier 2022, 12:38
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Posté par d dsti, mardi 18 janvier 2022, 12:06
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Posté par Bastin Eric, mardi 18 janvier 2022, 13:27
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Posté par Haegelsteen Philippe, mardi 18 janvier 2022, 11:51
Plus de commentairesUn vrai travail journalistique ne devrait pas s'obstiner de participer à la falsification de la réalité. En effet, avant de parler de division des gauches, il conviendrait de définir ce que "gauche" signifie. Que Macron soit présenté comme « candidat qui venait pourtant de ses rangs » constitue une tromperie sans nom de même que Hollande dont le seul acte de gauche qu'il posa fut cette déclaration qu'il s'empressa de trahir aussitôt élu : « Mon ennemi, c'est le finance ». Si on s'en tient à ce que gauche veut dire, Taubira apparait comme une nième imposture dont on peut craindre qu'elle ne soit posée qu'afin d'affaiblir la seule réelle candidature de gauche qui a une chance d'aboutir, à savoir Mélenchon !
« Et à part avec Mitterrand et un peu avec Jospin, elle n’a pas su conserver longtemps une culture de gouvernement ». Ce politologue oublie quand même que la gauche a gouverné 25 ans depuis 1981 (10 ans sous Mitterrand, 5 ans de cohabitation sous Chirac, et 5 ans avec Hollande). Le naufrage actuel n'en est que plus désolant pour ses partisans.
L'Europe est de droite, il est donc impossible de pratiquer une politique de gauche localement, les contraintes libérales de l'Europe interdisant pratiquement l'intervention de l'Etat dans l'économie.
Il y aurait eu moyen de faire des choses, mais des dirigeants de "gauche" à la Hollande ne l'ont pas voulu (cf. l'édifiant récit d'Arnaud Montebourg, "L'abdication", entre autres l'affaire de la vente d'Alstom en 2014).
Il faut croire que les électeurs français sont plus malin que les belges.