Face à omicron, la médecine de première ligne résiste bien mais s’épuise
Durant cette cinquième vague, les généralistes sont moins sollicités pour les tests mais davantage pour rassurer et expliquer les mesures.


Nous ne voyons pas le nombre de consultations exploser comme on le craignait », souffle d’emblée Paul De Munck, président du Groupement belge des omnipraticiens (GBO). Face à la cinquième vague, et l’assaut du variant omicron, on prédisait une médecine de première ligne vite submergée. Pourtant, l’assouplissement des mesures de quarantaine et de testing semble avoir quelque peu délesté les médecins généralistes d’une partie de la charge. Amélie Vanden Eynde est généraliste à Gerpinnes, dans la région de Charleroi. Depuis le mois d’octobre, elle est sur la brèche, et plus que cette cinquième vague, c’est ce flux continu de contaminations hivernales qui commence à la fatiguer. « La vague omicron ne nous apporte pas plus de boulot qu’en novembre. Ce qui nous épuise, c’est qu’on n’arrête plus depuis le mois d’octobre. La première ligne est vachement crevée. » Ce qu’elle fustige, c’est le manque de cohérence dans les mesures et les nouvelles règles qui se succèdent les unes aux autres.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
C'est pour ça qu'une vaccination qui RÉDUIT indéniablement les risque de vous amener à l'Hôpital (et aux USI) Devra être rendue obligatoire !
quand on travaille dans des quartiers où existe une fracture numérique, on est pourtant bien bien débordés...