Une femme poussée sur les voies du métro: le travailleur de la Stib qui a filmé la scène risque le licenciement
La Stib avait ouvert une procédure disciplinaire pour identifier celui ou celle qui a partagé les images qui ont fait le tour des réseaux sociaux. Cette personne a été identifiée et risque gros.

Les images ont fait le tour des réseaux sociaux, avant de faire celui de la presse nationale, puis internationale. Aussi dures soient-elles à regarder, elles témoignent sans conteste de la violence de la tentative de meurtre qui s’est déroulée vendredi dernier dans la station de métro Rogier, où un homme identifié comme B.P. a poussé une femme sur les rails quelques instants avant l’arrivée de la rame, laquelle a été arrêtée in extremis par son conducteur.
La Stib a ouvert une procédure disciplinaire après ces faits pour identifier quel membre du personnel a fait circuler la vidéo montrant la tentative de meurtre. La personne a été identifiée. Le personnel de la Stib a alors décidé de faire circuler une pétition pour apporter son soutien à celui qui a partagé ces images, selon les informations de la DH . Celui-ci compte trente ans de service à la Stib. Il risque le licenciement. Dans la pétition, il est expliqué que s’il a partagé ces images, c’était pour contribuer activement à l’interpellation de l’auteur.
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La fin ne justifie pas les moyens. Notons d'abord que 60% de la population n'a tout simplement aucune idée de ce que cela veut dire. Et parmi ceux qui comprennent encore le français, ceux qui ne comprennent pas pourquoi il est nécessaire de respecter ce principe sont largement majoritaires. C'est beau la démocratie, mais quand on n'essaie même plus d'en connaître et d'en comprendre les règles, cela tourne à l'anarchie et à l'horreur.
sans doute commis erreur de diffuser larga manu mais on est quand même en pleine absurdité et débilité (du même -mauvais- tonneau qu' avec lanceurs d'alerte poursuivis ou intimidés "légalement" alors que les criminels identifiés restent impunis)
Mais qu'en est-il alors de la presse, et autre médias, qui ont relayé cette vidéos?
C'est quoi encore, cette absurdité?
C'est la Loi sur les caméras de surveillance. Le visionnage de leurs images est clairement encadré et les images de celles-ci n'ont pas pour vocation d'être diffusées.