Mort du petit Dean: un décès qui pose la question de la récidive et de l’encadrement des détenus en prison
Dave De Kock, l’homme qui a enlevé le petit Dean et qui l’aurait tué, avait déjà arraché la vie d’un enfant de deux ans en 2008… Mais Dave De Kock avait été « à fond de peine », et en Belgique, on peut purger toute sa peine sans jamais croiser un psy en prison.

Le tribunal correctionnel de Turnhout avait condamné Dave De Kock à dix ans d’emprisonnement, en février 2010, pour avoir provoqué la mort du petit Miguel, le fils de sa compagne. Le petit serait décédé suite aux scènes de violence subies – il aurait été projeté contre les barreaux de son lit, frappé avec un tuyau d’aspirateur et bousculé dans les escaliers. Des coups et blessures volontaires ayant conduit à la mort de la victime sans intention de la donner sont passibles en Belgique d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans ; si la victime est mineure d’âge, la peine maximale passe à 15 ans. Au moment de ces premiers faits, Dave De Kock n’avait que 21 ans, et on ignore s’il avait déjà un casier judiciaire.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir13 Commentaires
La publication de la photo de cet enfant mineur, décédé de surcroit, est contraire à la plus élémentaire déontologie journalistique.
Le Soir ne veut manifestement pas répondre à la question du nombre d'individus dangereux qui reste "à fond de vie", pourquoi? La vérité vous gênerait-elle de la dire ....?
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Cela ne sert à rien d'insister sur le fait qu'il avait été "à fond de peine" pour son premier meurtre. 8 ans de prison c'est rien quand on tue un enfant de 2 ans. C'est récurrent en Belgique de se préoccuper plus du tueur que des victimes. Souvenez-vous du meurtrier d'un jeune à la gare centrale pour un MP3 et qui avait été récompensé d'un match de foot parce qu'il s'était bien comporté en détention. Cela en dit long où l'on place le curseur.
Bien sûr ! Mais comme pour les viols, les tortionnaires d'enfants s'en sortent avec moult remises de peines... Je me souvient aussi amèrement de ce meurtre gratuit à la gare, une vrai gifle pour les parents... J'espère que les parents de ces enfants auront l'occasion et le courage de faire justice eux même, car on ne peut pas compter sur nos juges !