Energie et pandémie: le politique court derrière les incendies
Le parallèle entre les deux événements n’est pas que ludique. Chacune des deux crises s’est en effet attaquée à une population qui avait perdu le souvenir d’un tel coup du sort.


Des chiffres qui grimpent en flèche et des instances politiques qui courent derrière pour les juguler, cela évoque l’épidémie de covid ? Mais non, cette fois, c’est de gaz et d’électricité qu’il s’agit, avec des prix qui flambent et des autorités qui pourchassent cette hausse dans la cacophonie, sans stratégie commune pour éviter les effets sur les citoyens les plus fragiles.
Le parallèle entre les deux événements n’est pas que ludique. Chacune des deux crises s’est en effet attaquée à une population qui avait perdu le souvenir d’un tel coup du sort. Elles percutent aussi dans les deux cas un Etat fort démuni, en grande partie de sa propre faute : la pandémie a frappé un système de santé atrophié suite à des rounds d’économies successifs alors que la flambée des prix de l’énergie frappe un Etat qui a perdu ou renoncé au cours des décennies aux quelques manettes dont il aurait pu disposer pour accompagner un secteur dont on se rappelle soudain, mais un peu tard, qu’il est stratégique.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir15 Commentaires
C'est normal quand vous faites un gouvernement avec 7 nains qui n'ont rien en commun si ce n'est la peur de 2024.
Il faudrait simplement exiger plus de critères scientifiques à nos futurs politiciens. C'est la Science qui nous a accompagnée jusqu'ici et c'est à elle a (essayer) relever les nouveaux défis que nous rencontrons : il n'y a pas de retour en arrière possible, n'en déplaise aux obscurantistes. Il faut prioritairement investir dans la recherche fondamentale avec comme priorité l'énergie; la santé et le bien-être .
A force d'hésiter entre dirigisme et libéralisme économique, on a hérité des défauts des deux systèmes. Quant aux avantages ?
Au risque de me faire traiter de radoteur monomaniaque sénile, le parallèle entre la crise sanitaire et la crise énergétique vaut aussi pour le contenu du forum du Soir. On y assiste aussi à une offensive en masse des partisans de la prolongation du nucléaire et à une désertion de ceux qui s'y oppose. Ce n'est pas un hasard. Peut être parce qu'après que les dégoûtés soient partis, il ne reste plus que les dégoûtants. Si les partis progressistes désirent conserver un lieu où leurs valeurs sont partagées, il devraient s'inquiéter de l'évolution du Soir. Et agir tant qu'il en est encore temps. Sinon, ils subiront le sort de la gauche française. Une inadéquation entre ses actes et les valeurs que l'on prétend défendre se paye toujours un jour ou l'autre. Madame Delvaux (puisque l'usage de la minuscule pour marquer sa désapprobation choque les âmes sensibles), avant d'être incitée à le faire par des pressions extérieures, faites comme d'autres organes de presse, fermez votre forum ou rendez-le accessible seulement via vos pages des réseaux sociaux. Une modération pour le rendre compatible à la déontologie et à l'éthique journalistique qui doivent vous guider est simplement impayable. Il est inévitable que des idées nauséabondes s'y propageront. Pire, une multitude d'actes criminels sont tolérées sur votre forum (mise en danger de la vie d'autrui, exercice illégal de la médecin, incitation à la facture et l'usage de faux, racisme et incitation à la haine raciale, usurpation d'identité, appel à la sédition, appel à la violence, appel au meurtre). Ces actes sont à l'opposé des valeurs que vous prétendez défendre. Cela se payera un jour. Ce n'est pas à vos lecteurs bien intentionnés d'y faire la police! De plus, comme toute publication dans ce journal l'est sous l'autorité de l'éditeur responsable, par leur publication, le Soir se fait le complice de ces actes criminels et ruine votre réputation. Ce que vous vendez et donne de la valeur à votre journal. Vous pourriez également devoir rendre des comptes devant un juge pour complicité de ces actes criminels. Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que votre journal retrouve le sens de la responsabilité?
Il ne reste plus que l'insulte, staquet. CQFD