Justice: transaction validée pour le transporteur Jost
Ce mercredi, la chambre du conseil de Liège a validé la transaction négociée entre le parquet fédéral et huit sociétés du transporteur Jost Group ainsi que Roland Jost et cinq collaborateurs.

Le montant, qui se chiffrerait en millions d’euros, n’a pas été communiqué.
L’enquête ouverte en 2015 avait mené, en mai 2017, à une vague de perquisitions et à la délivrance de trois mandats d’arrêt, visant notamment le patron, Roland Jost. On soupçonnait, dans leur chef, la mise en place d’un système permettant d’éluder les charges sociales en employant des camions immatriculés dans les pays de l’Est, et ce alors que l’activité était centralisée en Belgique. Ils avaient été inculpés, notamment, de participation à une organisation criminelle, de traite des êtres humains, de blanchiment, de faux et usage de faux, et d’une série d’infractions de fraude sociale (absence de déclaration immédiate à l’emploi, non-paiement de cotisations à l’ONSS…). Une quatrième personne avait été laissée en liberté sous conditions. Les suites d’enquête ont été favorables à la société et ses dirigeants, puisque les faits parmi les plus graves, en l’occurrence la traite des êtres humains, le blanchiment et l’organisation criminelle, « ont été balayées par une ordonnance de non-lieu », a réagi Me Masset, conseil de Roland Jost. Le fait de conclure une transaction pour les faits de fraude sociale, rappelle l’avocat et l’ordonnance qui a été rendue, ne signifie pas que les intéressés reconnaissent leur culpabilité. Roland Jost, a ajouté son conseil, a « préféré comparaître » en correctionnelle « pour quelques-unes de ces matières de droit social. »
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