«Vous avez de ces mots»: Faut-il ostraciser {loin s’en faut}?
Peu s’en faut que « loin s’en faut » ne soit comme il faut…


Dans le billet du 11 décembre dernier consacré au pronom relatif qui , j’écrivais ceci : « Est-ce la seule construction possible avec un qui interrogatif ? Loin s’en faut ! » Une fidèle lectrice de cette chronique, bientôt suivie par d’autres, me fit aussitôt parvenir une courtoise admonestation sur l’emploi de « loin s’en faut », locution bâtarde et donc fautive.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ce qui ne cesse de me surprendre, c'est la capacité de certaines personnes ou sites, voire institutions, à condamner sans expliquer. "L'Académie préfère...", "cette tournure est fausse", "il est incorrect de...". Pourquoi ? Est-ce justifié ? Rien ou très peu... Pourquoi cet immobilisme face à une évolution somme toute fort timide ? Une éminente linguiste française le résumait ainsi, l'Académie a volontairement figé l'évolution du français il y a 150 ans. C'est triste pour une langue que l'on veut vivante...