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Mort de Dean: Vincent Van Quickenborne veut renforcer la mise à disposition du tribunal d’application des peines

Grâce à la mise à disposition du tribunal d’application des peines, les condamnés peuvent se voir imposer des conditions comme l’interdiction de contact avec les enfants.

Temps de lecture: 2 min

Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) s’est exprimé ce jeudi au parlement au sujet de la mort du petit Dean, quatre ans, tué par un homme qui avait déjà ôté la vie, en 2008, à un enfant de deux ans. A la prison de Ruiselede (Flandre occidentale) où Dave De Kock (34 ans) a été incarcéré, « ils ont tout fait pour le remettre sur le droit chemin, sachant que la fin de sa peine approchait : avec le programme “Bleave” pour se débarrasser de sa dépendance, avec une formation de conducteur de chariot-élévateur, et en travaillant pour indemniser les victimes », a-t-il exposé.

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Le ministre a déclaré estimer que la réponse « n’est pas tellement une punition plus sévère, mais bien une meilleure punition, ce qui sera au cœur du nouveau code pénal en préparation ». Il faut, selon lui, se débarrasser « de la division binaire entre folie et responsabilité, car malheureusement, il y a des gens qui se situent entre les deux, celles ayant des dépendances, des problèmes psychologiques, et avec lesquelles le risque de récidive est beaucoup plus grand ». Vincent Van Quickenborne souhaite introduire dans la loi une « responsabilité atténuée » pour ces auteurs, comme aux Pays-Bas. Il souhaite rendre « plus puissante » la mise à disposition du tribunal d’application des peines, par laquelle les condamnés peuvent se voir imposer des conditions comme l’interdiction de contact avec les enfants ou un encadrement psychiatrique. Cette mesure devrait, selon lui, pouvoir être prononcée à vie. De quoi entraîner de futurs gros débats.

 

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