Maisons de transition: un bon bilan, si ce n’est la question de la privatisation
Des « maisons de transition » accueillant 12 à 17 détenus pour une réinsertion optimale sont testées depuis deux ans, avec un bilan pratique plutôt positif et un objectif du ministre de la Justice de 100 détenus au total à court terme. Mais le Conseil Central de Surveillance Pénitentiaire regrette les lacunes que la gestion par le secteur privé amène au projet.

En septembre 2019 et janvier 2020 ouvraient, à titre d’expérience-pilote et ce dans l’esprit du « master plan prisons » de 2016, deux maisons dites « de transition », au centre-ville de Malines et dans une zone industrielle d’Enghien, destinées à permettre une meilleure réinsertion des détenus en aidant certains d’entre eux, spécifiquement sélectionnés et arrivant à moins de 18 mois de la fin de leur peine, à passer d’un régime carcéral pur à un retour dans la société. Ces « maisons » sont destinées à accueillir entre 12 et 17 détenus, appelés des « participants », qui y sont encadrés et incités, sur base d’un plan de placement réalisé avec eux, à mener des démarches proactives de réinsertion, et ce avec des « coachs de vie » (pour ce qui se passe dans la maison de transition) et des « coachs de force » (pour les démarches à l’extérieur).

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