Union européenne: entre la junte et Wagner, rester au Mali «mais pas à n’importe quel prix»
Compétition entre Européens et la Russie, hostilité croissante de Bamako envers Paris : difficulté pour les Européens de maintenir leurs opérations militaires dans ce contexte « vraiment très préoccupant ».


Ce sera, peut-être, le dernier tir de sommation adressé à la junte au pouvoir à Bamako. Une dernière tentative d’inverser le cours des événements au Mali – « vraiment très préoccupant », dit-on vendredi de sources européennes. Les Européens risquent, sinon d’être acculés à la retraite, en tout cas d’être contraints à revoir leur présence militaire, destinée à épauler l’armée malienne contre la menace djihadiste, persistante.
C’est que l’hostilité des militaires au pouvoir à Bamako grandit à l’encontre de la France, l’ex-puissance coloniale en pointe au Sahel sur le front des opérations européennes. Au même moment, les paramilitaires russes du groupe Wagner, sous sanctions de l’UE depuis décembre, prennent leurs quartiers dans le pays. A l’invitation des autorités maliennes. Et avec la bénédiction du Kremlin : les Européens en sont convaincus. « Cela met en danger la stabilité et les progrès socio-économiques », souligne un haut responsable de l’UE.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Si le peuple malien ne veut pas de ce pouvoir militaire, c'est lui qui doit se révolter.