Elodie Vignon: légèreté, éclat et émotion
Dans l’air du soir


Après un premier disque consacré à Claude Debussy, un second à Henri Dutilleux et à Claude Ledoux, la pianiste Elodie Vignon choisit pour son troisième enregistrement chez Cypres de mêler la Suite espagnole d’Isaac Albéniz et des pièces intimes de Franz Liszt. Un programme peu commun, mais des pièces qui se répondent en fait naturellement.
Fresque de l’Espagne, de ses paysages, ses atmosphères, la Suite espagnole trouve sous les doigts de la pianiste, d’origine française mais installée en Belgique, à la fois légèreté, éclat et émotion. Une pièce lumineuse, riche, où l’on retrouve les rythmes endiablés d’« Asturia », le mouvement sans doute le plus célèbre de la pièce qu’Elodie Vignon aborde avec énergie. Et qu’elle complète de manière élégante mais pas démonstrative par les Trois Etudes de concert et les Trois Sonnets de Pétrarque de Liszt.
Cypres
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