Anderlecht: même s’il a avoué avoir pris une cinquième carte jaune intentionnellement, Amir Murillo peut avoir l’esprit tranquille
Le défenseur anderlechtois ne risque rien après avoir avoué qu’il avait intentionnellement pris un cinquième carton jaune synonyme de suspension contre le Cercle ce mercredi alors qu’il a quitté la Belgique pour jouer trois matches avec le Panama.

Dans le long trajet aérien qui le mène jusqu’au Panama pour disputer trois rencontres de qualifications pour la Coupe du monde au Qatar en novembre prochain, Amir Murillo a eu le temps de se demander si sa loyauté ne serait pas utilisée contre lui. Ou du moins s’il n’a pas écorné son image en avouant publiquement avoir pris intentionnellement une cinquième carte jaune sur la pelouse de Malines dimanche soir. Un carton synonyme de suspension pour une rencontre face au Cercle de Bruges ce mercredi soir (21h). Alors que le Panaméen ne sera même pas sur le continent européen. « Cette manière de procéder me semblait la meilleure », indiquait dimanche Murillo à qui on ne peut reprocher d’être sincère. « Ce n’est pas très malin de sa part de l’avouer », estime de son côté Stéphane Breda, notre consultant arbitrage. « Je regrette que le comité sportif ne puisse pas le sanctionner. Selon moi, il faudrait sanctionner cette tricherie. Qui plus est quand elle est avouée.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Donc, si je comprends bien la logique de Mr Breda: l'important est de ne rien dire. Pour Mr Breda, le plus important est bien de pousser la poussière sous le tapis. Ainsi, pas de problème! Pas de questionnement! Pas de remise en question d'une réalité pourtant présente et peut-être problématique! L'essentiel, en fin de compte, c'est la com. Mr Breda est bien dans le vent. Le fond du problème: peu importe.