Quatre «rétablis» du coronavirus devant la cour constitutionnelle
Un avocat a introduit ce lundi un recours contre l’accord de coopération du 14 juillet dernier portant sur le Covid Safe Ticket et, notamment, sa validité lorsqu’il est délivré après une guérison.

Le comité de concertation a décidé, vendredi dernier, de limiter la durée de validité du « certificat de rétablissement » permettant de disposer d’un Covid Safe Ticket. Dès le 1er mars prochain, ce certificat délivré à partir de 11 jours après la confirmation d’une infection au coronavirus sera valable non plus 6 mois après le test PCR positif, mais bien 150 jours (soit 5 mois).
L’avocat Alain Lebrun, au nom de quatre clients domiciliés à Liège et Verviers, a introduit ce lundi, auprès de la cour constitutionnelle, un recours non pas contre ce délai des 5 mois, qui n’a pas encore fait l’objet d’une publication au Moniteur, mais bien contre l’accord de coopération du 14 juillet dernier, publié le 23 juillet, portant sur le Covid Safe Ticket et, notamment, sa validité lorsqu’il est délivré après une guérison. Selon lui, le délai de 6 mois après la contamination ne repose pas sur des bases scientifiques solides, et il est « arbitraire ».
« J’ai souhaité attendre le maximum du délai qui m’était laissé pour ce recours, pour observer ce qui se passait, mais je constate qu’il n’y a toujours rien de logique et de scientifiquement prouvé dans cette manière de fixer “l’immunité légale” à 180 jours », explique l’avocat. Les quatre clients pour lesquels il a introduit le recours sont non vaccinés, et tous ont – ou ont eu – un CST suite à une contamination au coronavirus. « Leur taux d’anticorps est variable, l’un affiche un taux de 200, un autre de 5.000… Avec un taux de 5.000, il n’est pas possible qu’il contracte la maladie, et pourtant, on va lui retirer son CST ! »
La manière d’envisager les « pass sanitaires » post-contamination varie en fonction des pays. En Suisse, par exemple, le « certificat covid » est délivré aux personnes dont l’infection ne remonte pas à plus de 365 jours ; à partir du 31 janvier, le délai sera porté à 270 jours. En France et à Monaco, le délai est de 6 mois. Un autre recours auprès de la cour constitutionnelle, expose Me Lebrun, sera introduit contre la décision portant le délai à 5 mois.
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Certif de rétablissement valable seulement 5 mois, 2ième dose de vaccins (Pfizer, Moderna,...) valable seulement 5 mois. Mais ZE BOOSTER, valable ad-vitam... C'est! LOGIQUE !!! Enfin pas de date de fin, jusqu'à ce que Bourla sorte sa version "omicron"... A ce moment ce sera rebelote: Yepee, tous à la nouvelle pikouze sous peine de... Même si encore une fois, le vaccin Pfizer visera un variant qui sera fini ou sur le point de finir. MAIS !!! c'est ça LA Science.... et certainement pas influencé par les profits... allons, allons, que pensez-vous là?
< Avec un taux de 5.000, il n’est pas possible qu’il contracte la maladie> : Faux. < Les preuves disponibles montrent que les personnes entièrement vaccinées et celles précédemment infectées par le SRAS-CoV-2 ont chacune un faible risque d'infection ultérieure pendant au moins 6 mois. Les données sont actuellement insuffisantes pour déterminer un seuil de titre d'anticorps qui indique quand un individu est protégé contre l'infection. À l'heure actuelle, il n'existe aucun test autorisé ou approuvé par la FDA que les fournisseurs ou le public peuvent utiliser pour déterminer de manière fiable si une personne est protégée contre l'infection... Plusieurs études ont montré que les titres d'anticorps sont en corrélation avec la protection au niveau de la population, mais les titres protecteurs au niveau individuel restent inconnus.> Voila l'information qui manque à cet avocat, pourtant facilement lisible : https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/science/science-briefs/vaccine-induced-immunity.html#anchor_1635539757101.