«Marcher sur l’eau»: à la fois fiction et documentaire
La réalisatrice Aïssa Maïga raconte une histoire poignante et amène le spectateur à entendre les silences.


Il y a la beauté de la terre, des ciels, des personnes, femmes, hommes, enfants. Une dignité des corps, une élégance des drapés malgré la pauvreté. Car au-delà des paysages et des visages, il y a la réalité tragique d’un quotidien rude, misérable, tenu au cruel manque d’eau dû au réchauffement climatique. Dans cette immensité aride, le vent soulève le sable et le bétail cherche désespérément des pâturages. Chaque jour, Houlaye, quatorze ans, comme d’autres jeunes, marche des kilomètres pour aller puiser l’eau, essentielle à la vie du village. L’absence d’eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Il suffirait d’un forage pour apporter l’eau tant convoitée au centre du village, offrir à tous une vie meilleure.

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