Carte blanche – Des soignants seront-ils obligés de choisir quels jeunes sauver du suicide?
Entre six mois et un an de délai avant qu’un jeune ne puisse être admis en psychiatrie. Le covid met les soins de santé mentale à rude épreuve. Psychiatres et pédopsychiatres sonnent l’alarme.

La population et le monde politique sont désormais bien conscients des retombées que peut avoir un débordement de notre système de soins sur la santé des citoyens. Les nombreuses mesures mises en œuvre pour endiguer la pandémie ont notamment pour objectif de prévenir une telle saturation des services médicaux, afin d’éviter au maximum que des patients ne se retrouvent sans soins, qu’ils souffrent du covid ou d’une autre pathologie. Nous nous souvenons tous de ce genre de grands titres dans les médias : « On doit choisir qui soigner, comme en situation de guerre », « S’il n’y a pas de place, comment choisir quel patient ira aux soins intensifs ? », « Coronavirus et triage de catastrophe : faudra-t-il choisir qui sauver ? », « Des médecins obligés de choisir qui doit mourir »…
Ce dont la plupart des citoyens et des politiciens semblent moins conscients, c’est que le même type de problématique est en train de se jouer dans le domaine des soins en santé mentale, et ce malgré les moyens supplémentaires qui ont été accordés au secteur depuis le début de la pandémie. En tant que psychiatres et pédopsychiatres, nous observons en effet depuis plusieurs mois une flambée du nombre de demandes de prises en charge qui nous sont adressées, à tel point que nous n’arrivons plus à les assumer toutes dans les délais qu’elles nécessiteraient. Tant les services de consultations ambulatoires (consultations à l’hôpital, services de santé mentale, cabinets privés, etc.) que les hôpitaux et les structures intermédiaires (centres et hospitalisations de jour, habitations protégées, etc.) sont, pour la plupart, submergés de nouvelles demandes, bien au-delà de leurs capacités à y répondre suffisamment rapidement. A titre d’exemple, la majorité des services pédopsychiatriques hospitaliers pour adolescents comptent entre six mois et un an de délai avant qu’un jeune, chez qui l’indication d’un tel séjour est posée, ne puisse y être accueilli.
« Faudra-t-il choisir quels jeunes sauver ? »
Nous en arrivons, dans le domaine de la santé psychique, aux mêmes drames que ceux dénoncés en matière somatique par les grands titres évoqués ci-dessus. Transposés par exemple à la situation des adolescents tourmentés par des idées suicidaires, ces quatre titres font froid dans le dos : « On doit choisir quels jeunes soigner », « S’il n’y a pas de place, comment choisir quel adolescent peut entrer à l’hôpital ? », « Faudra-t-il choisir quels jeunes sauver ? », « Des médecins obligés de choisir qui risque de se suicider »… Dans de nombreux lieux de soins, les psychiatres, les pédopsychiatres, les psychologues, les assistants sociaux et autres intervenants en santé mentale sont déjà contraints de poser des choix quant aux patients qu’ils peuvent prendre en charge. Et le réseau est tellement saturé qu’ils n’arrivent que rarement à proposer une réelle solution alternative.
Les conséquences psychiques de la pandémie viennent exacerber une situation de saturation qui était déjà présente, avant elle, dans de nombreux sous-secteurs de la santé mentale. Elles révèlent une problématique plus profonde qu’il convient de prendre en compte si nous voulons éviter de « foncer dans le mur » : nous ne pouvons pas continuer à croire que les professionnels de la santé mentale ont et auront suffisamment de moyens pour prendre en charge tous les patients qui s’adressent à eux, si nous n’œuvrons pas tous, là où nous sommes, pour une société plus harmonieuse qui crée moins de souffrance psychique.
La majorité des personnes qui nécessitent des soins psychiques n’est pas porteuse d’une maladie mentale, au sens médical du terme, mais est constituée de personnes écorchées par la vie ou par le fonctionnement sociétal. Nous pouvons en fait chacun, un jour, nous trouver dans une situation de détresse psychologique si intense que nous devons être aidés par des professionnels. Et ce risque est majoré si nous vivons dans un contexte familial et/ou socio-professionnel délétère. C’est donc sur ce contexte qu’il est urgent de travailler, chacun à notre mesure, citoyens et politiciens, afin qu’il charrie moins de désarroi.
La faillite de tout un système
Etant donné la faillite actuelle du système de soins en santé mentale, mais aussi de celle de l’aide à la jeunesse, de l’aide sociale, et du monde psychosocial dans son ensemble, faillites corrélatives à une « demande » croissante qu’il n’est plus possible d’absorber, il est urgent de se pencher sur la question de la prévention. Nous formulons le vœu d’un changement de paradigme, où prévenir vaudrait mieux que guérir et où l’on travaillerait davantage les problématiques à leur racine, afin de diminuer la souffrance psychique, au niveau des individus, des groupes, des couples et des familles, du monde de la petite enfance jusqu’à celui de nos aînés.
Les mondes professionnel et scolaire ont fait preuve de grandes capacités d’adaptation à la pandémie. A titre d’exemple, le télétravail a été déployé à une échelle qui n’avait jusqu’ici jamais été atteinte. Il est rapidement apparu que celui-ci pouvait être vecteur de bien-être professionnel, ou au contraire de burn-out, selon les modalités de son organisation : des attentes adaptées de la part de l’employeur, le droit à la déconnexion, du temps minimal en présentiel et la valorisation du travailleur sont des facteurs protecteurs essentiels à prendre en considération. Le Conseil supérieur de la santé a par ailleurs relevé dans ses études combien la reprise du travail après un burn-out peut constituer une source de mieux-être comme une source de stress et de risque de rechute, selon l’adaptation de la charge de travail à l’état de santé physique et psychologique du travailleur. Ces études et les récentes expériences de télétravail à grande échelle confirment les liens étroits qui existent entre l’organisation du travail et l’équilibre psychologique des travailleurs. S’il nous a été possible, à l’occasion de la pandémie, de bouleverser cette organisation au nom de l’intérêt pour la santé somatique des citoyens, ne devrait-il pas maintenant être envisagé d’opérer des changements organisationnels en profondeur au sein du champ professionnel, cette fois au nom de la santé psychique des travailleurs ?
L’école inadaptée à la lutte contre la pandémie
Ce qui vaut pour le monde adulte et de l’entreprise est tout autant pertinent, voire plus encore, pour nos enfants et nos adolescents. Le monde de l’enseignement a été particulièrement impacté par la succession des différentes mesures sanitaires. Nous nous sommes permis, à cause de la pandémie, de bousculer le système éducatif jusque-là en place et de relâcher par moments la pression scolaire. Ces bouleversements ont hélas été opérés de manière assez chaotique : la charge de travail demandée aux élèves et aux professeurs n’a pas été suffisamment adaptée en fonction des différentes étapes de la pandémie, le programme scolaire n’a que peu été adapté, des élèves se sont retrouvés à certains moments avec une charge plus lourde que d’habitude, alors que d’autres se sentaient au contraire « lâchés » par leur école, etc.
Si la majorité des jeunes en ont souffert, et si le décrochage scolaire a grimpé en flèche, on a aussi vu, à certains moments, que la baisse de la pression permettait à une partie des élèves de voir leur anxiété diminuer, parfois au bénéfice de leur insertion scolaire. Ceci illustre qu’à l’instar de ce qui se passe dans le monde du travail, l’équilibre des jeunes est en partie tributaire de l’organisation de l’enseignement. Et si notre société a choisi de chambouler celle-ci dans le but de préserver la santé physique des citoyens, et principalement celle des adultes, ne conviendrait-il pas qu’elle adopte maintenant des changements structurels au sein de l’enseignement, cette fois dans le but de combiner au mieux les apprentissages et l’équilibre psychique des enfants et des jeunes ?
Engagement citoyen
Ces constats tirés des domaines professionnel et scolaire ne sont que des exemples parmi d’autres d’une réalité beaucoup plus vaste, celle de l’intrication entre nos conditions de vie et notre santé psychique. Or, nous avons tous, à notre mesure, les moyens d’œuvrer d’une manière ou d’une autre à améliorer ces conditions d’existence, en cherchant des leviers d’action et des façons d’être et d’être ensemble, au sein de nos liens, de nos activités, de nos domaines d’intérêt, et pour certains d’entre nous au sein de nos missions professionnelles. Dès lors, ferons-nous le choix de contribuer, chacun où nous sommes, à des changements de société à visée humaine, au sens large, comme nous avons été capables d’en réaliser d’autres à visée sanitaire, au sens strict ?
A eux seuls, les professionnels de l’aide n’arriveront pas à relever ce défi de diminuer significativement, en amont de la sphère des soins, la souffrance des individus et des groupes. L’engagement de chaque citoyen et de chaque politicien est plus que jamais nécessaire pour créer ensemble des conditions d’existence plus favorables. Ceci ne se fera pas sans une forme de radicalité, en osant de nouvelles approches et des transformations en profondeur, afin qu’à court, moyen et long termes, quand nous regarderons dans notre rétroviseur, nous puissions percevoir a posteriori la pandémie que nous traversons comme une crise qui aura catalysé des changements considérables, porteurs de renouveau.
*Dr Alain Ackermans, psychiatre à Etterbeek et Woluwe-Saint-Pierre. Dr Aurélie Adam, pédopsychiatre, Centre Hospitalier Régional de la Citadelle à Liège et Centre de Santé Mentale Universitaire de Liège. Dr Peterson Adam Henet, assistant en psychiatrie (UCLouvain), Hôpital Le Beau Vallon à Saint-Servais. Dr Dominique Alles, pédopsychiatre à Gembloux. Dr Sophie Barnabé, pédopsychiatre, Centre Hospitalier Régional de Verviers et ASBL La Ferme du Soleil à Soumagne. Dr Thierry Bastin, pédopsychiatre en cabinet privé et au Service de santé mentale Tandem, à Nivelles. Dr Naima Ben Addi, pédopsychiatre à Laeken, au Service de santé mentale Exil à Ixelles et au Service de santé mentale Le Monde du Dedans à Bruxelles-Ville. Dr Fanny Benioucef, pédopsychiatre, Cliniques de l’Europe site Sainte-Elisabeth à Uccle et Centre Chapelle-aux-champs à Woluwe-Saint-Lambert. Dr Céline Beudin, pédopsychiatre, Unité Les Kiwis du Centre Régional Psychiatrique Les Marronniers à Tournai. Dr Sylvie Boden, pédopsychiatre à Vottem. Dr Sevlin Boz, pédopsychiatre, Unité pour enfants et adolescents de l’hôpital Vincent Van Gogh à Charleroi. Dr Marie Carlens, psychiatre, Service de santé mentale de Verviers. Dr Elizabeth Cattier, pédopsychiatre à Court-Saint-Etienne. Dr Johanna Coppé, psychiatre, Centre de guidance de Louvain-La-Neuve. Dr Barbara Crommelinck, pédopsychiatre, Unité adolescents de l’Hôpital psychiatrique pour enfants et adolescents La Petite Maison ACIS ASBL à Chastre. Dr Eric Dachy, pédopsychiatre à Uccle et à Bruxelles-Ville. Dr Isabelle Dalem, pédopsychiatre, psychopérinatalité et petite enfance au CHC Montlégia à Liège. Dr Mila Danailova, pédopsychiatre, Clinique Saint-Pierre à Ottignies. Dr Sandrine Danniau, pédopsychiatre, Centre Pediatrics à Etterbeek et Espace Dynamo à Bruxelles-Ville. Dr Valentine d’Aspremont, assistante en pédopsychiatre (UCLouvain), Clinique Saint-Jean à Bruxelles-Ville. Dr Salomé David, assistante en pédopsychiatrie (Université de Liège), Centre hospitalier universitaire de Liège, Site Brull, et Centre psychothérapeutique de jour pour enfants La Manivelle à Liège. Dr Éric De Doncker, pédopsychiatre à Ottignies et à l’Institution Publique de Protection de la Jeunesse de Wauthier-Braine. Dr Aviva Depauw, pédopsychiatre, Centre pédiatrique pluridisciplinaire Riza à Bousval. Dr Elisabeth Dive, pédopsychiatre, Centre de guidance de Louvain-la-Neuve. Dr Constance Dubus, pédopsychiatre, Centre de guidance SSM-ULB à Forest. Dr Pascal Faveron, pédopsychiatre, Centre hospitalier neurologique William Lennox à Ottignies. Dr Anne Follet, pédopsychiatre à Braine-l’Alleud.
Dr Laurence Fournier, pédopsychiatre, Centre hospitalier universitaire de Liège.
Dr Thérèse Ghislain, pédopsychiatre à Mons. Dr Agnès Gigi, pédopsychiatre, Services de santé mentale d’Arlon et de Virton et Cliniques du Sud Luxembourg Vivalia à Arlon. Dr Vincent Gilliaux, pédopsychiatre, Hôpital de jour Les Haubans du Centre Hospitalier Régional Mons-Hainaut et Centre de consultations Le Vert à Soi à Tournai. Dr Valentine Godeau, pédopsychiatre, Unité La Kapeline du Centre hospitalier universitaire de Mons. Dr Delphine Jacobs, pédopsychiatre, Cliniques universitaires Saint-Luc à Woluwe-Saint-Lambert. Dr Florence Jacquerie, pédopsychiatre, Service de santé mentale Psycho-Etterbeek et Service d’Accompagnement en Accueil Familial Parcours d’Accueil à Ixelles. Dr Vincent Jadoulle, psychiatre, Centre de guidance de Louvain-la-Neuve, Service de santé mentale Safrans et Initiative d’Habitations Protégées Le Hêtre Rouge à Braine-l’Alleud. Dr Philippe Kinoo, pédopsychiatre, Centre de Formation et de Supervision en Institution du Centre Chapelle-aux-Champs à Woluwe-Saint-Lambert. Dr Beryl Koener, pédopsychiatre, Centre pédiatrique pluridisciplinaire Riza à Bousval, Centre de psychiatrie infanto-juvénile Enfance et Adolescence à Ottignies, et ASBL L’atelier du Lien à Ottignies. Dr Pierre Lachapelle, psychiatre à Hannut et au Centre Chapelle-aux-Champs à Woluwe-Saint-Lambert. Dr Michèle Laurent, pédopsychiatre, Clinique Saint-Pierre et Service de santé mentale Entre-Mots à Ottignies. Dr Adeline Lauriac, assistante en pédopsychiatrie (UCLouvain), Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent des Hôpitaux Universitaires de Genève. Dr Thierry Lebrun, psychiatre, Département adolescents-jeunes adultes du Centre Chapelle-aux-Champs à Woluwe-Saint-Lambert. Dr Frédérique Legros, pédopsychiatre, Centre Médical Pédiatrique Clairs Vallons à Ottignies. Dr Caroline Lemoine, pédopsychiatre, consultation pédopsychiatrique et Centre Kâlî (hôpital pédopsychiatrique de jour pour adolescents) au sein du Centre Hospitalier Universitaire et Psychiatrique Mons-Borinage. Dr Damien Lerminiaux, psychiatre et pédopsychiatre, service de pédopsychiatrie du Centre Hospitalier Régional de Liège, réseau intersectoriel REALiSM en province de Liège, et IMP La Providence à Etalle. Dr Sophie Maes, pédopsychiatre, Unité pour adolescents du Centre hospitalier le Domaine et équipe de liaison pédopsychiatrique du Chirec à Braine-l’Alleud. Dr Daniel Malka, psychiatre, Centre Chapelle-aux-Champs à Woluwe-Saint-Lambert et Service de santé mentale de Watermael-Boitsfort. Dr Eric Mathy, pédopsychiatre, Centre de protection de l’enfant L’Accueil à Gosselies (Service d’Accueil Spécialisé de la Petite Enfance) et Centre de Guidance de Charleroi. Dr Florence Mathy, pédopsychiatre, Centre hospitalier universitaire de Liège et Équipe SOS enfants de l’association CRAF à Huy. Dr Delphine Mendola, assistante en pédopsychiatrie (Université de Liège), Centre Hospitalier Universitaire de Liège et équipe mobile MOBILEA en région liégeoise. Dr Muriel Meynckens-Fourez, pédopsychiatre, Centre de Formation et de Supervision en Institution du Centre Chapelle-aux-Champs à Woluwe-Saint-Lambert. Dr Marlène Michel, pédopsychiatre, Équipe Mobile Wei-Ji en province du Brabant wallon. Dr Anita Mortelmans, psychiatre à Grez-Doiceau. Dr Camille Noël, psychiatre, Hôpital psychiatrique pour enfants et adolescents La Petite Maison ACIS ASBL à Chastre, et Service de pédopsychiatrie du Centre hospitalier universitaire Saint-Pierre à Bruxelles-Ville. Dr Lola Nys, assistante en pédopsychiatrie (UCLouvain), Centre hospitalier universitaire de Liège. Dr André Passelecq, psychiatre, Réseau de soins de santé mentale Epsylon à Uccle. Dr Emmanuelle Paul, psychiatre, Unité adolescents de l’Hôpital psychiatrique pour enfants et adolescents La Petite Maison ACIS ASBL à Chastre. Dr Evelyne Peeters, psychiatre à Forest. Dr Eric Picard, pédopsychiatre à Saint-Gilles. Dr Noelle Poolen, pédopsychiatre, Service de santé mentale de Beauraing. Dr Sarah Quoidbach, assistante en pédopsychiatre (UCLouvain), Hôpital de jour pour adolescents Le Thipi d’Area + au sein du Réseau de soins de santé mentale Epsylon à Uccle. Dr Cécile Ravier, pédopsychiatre à Limal et au Service de santé mentale de Jodoigne. Dr Benjamin Reuter, pédopsychiatre, CHC Mont Légia à Liège. Dr Patricia Sadzot, assistante en pédopsychiatrie (Université de Liège), Centre hospitalier universitaire de Liège. Dr Mélodie Schweich, assistante en pédopsychiatrie (Université de Liège), Association Interrégionale de Guidance et de Santé en province de Liège. Dr Marion Seutin, pédopsychiatre, Équipe mobile MhôM à Woluwe-Saint-Pierre. Dr Michaël Simon, pédopsychiatre, Unité de crise du Centre Hospitalier Régional de la Citadelle à Liège. Dr Marie-Vincianne Soncarrieu, pédopsychiatre, Centre hospitalier le Domaine à Braine-l’Alleud et Clinique Saint-Jean à Bruxelles-Ville. Dr Béatrice Stockebrand, psychiatre, Service de santé mentale Namur-Astrid et Centre Médico-Psychothérapeutique Autrement Dit à Jambes. Dr Betul Tedik, pédopsychiatre, Centre de jour pour adolescents Pass@do de l’Hôpital de Tubize. Dr Emmanuel Thill, pédopsychiatre, Centre de consultations Le Vert à Soi à Tournai. Dr Chantal Van Cutsem, pédopsychiatre à Etterbeek. Dr Marie Vandorpe, pédopsychiatre, Service de santé mentale de Wavre. Dr Sylvie Vangyseghem, pédopsychiatre, Centre Hospitalier Régional Haute Senne à Soignies et Centre de Psychiatrie Infantile Les Goélands à Spy. Dr Françoise Vanhalle, pédopsychiatre à Obourg. Dr Valérie Van Ransbeeck, pédopsychiatre à Waterloo. Dr Catherine Van Veeren, psychiatre, Service de santé mentale Nouveau centre Primavera à Jette. Dr Jehanne Van wynsberghe, pédopsychiatre à Andenne. Dr Alexandra Wauthier, pédopsychiatre à Ixelles. Dr Laurence Weets, pédopsychiatre à Forest et à l’hôpital universitaire Erasme. Dr Didier Wégimont, pédopsychiatre, Unité CaKtuS de l’Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège. Dr Wingender, pédopsychiatre, Service de santé mentale L’Été à Anderlecht. Dr Benjamin Wolff, pédopsychiatre, Réseau Santé Kirikou en province de Namur. Dr Nicole Zucker, pédopsychiatre, Service de santé mentale de la ville de Bruxelles.
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Merci les virologues et leur vision de la situation aussi large qu'une meurtrière de château fort . Combien de temps va-t-on encore laisser ces guignols mégalo penser qu'ils dirigent le pays ?
Brigitte, cet extrait est particulièrement intéressant parce qu'il nous concerne tous et nous met devant nos responsabilités. Ce forum (et d'autres probablement mais je ne les connais pas) me semble aller à l'encontre de la recherche du vivre ensemble : la majorité des commentaires sont mortifères, porteurs d'agressivité, de dénigrement, de mensonge, de désinformation. Ce qui pourrait être un lieu de rencontre, de discussion, d'échange d'avis, de soutien, devient celui de la déprime, du découragement, du désespoir peut-être pour certains. Certains lecteurs en appellent régulièrement à la responsabilité du Soir, ils ont raison.
Extrait intéressant : "Or, nous avons tous, à notre mesure, les moyens d’œuvrer d’une manière ou d’une autre à améliorer ces conditions d’existence, en cherchant des leviers d’action et des façons d’être et d’être ensemble, au sein de nos liens, de nos activités, de nos domaines d’intérêt, et pour certains d’entre nous au sein de nos missions professionnelles." Nous avons individuellement une grande part de responsabilité dans le bien être mental des enfants (et des adultes).