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Biden n’a «pas l’intention» d’envoyer des troupes américaines ou de l’Otan en Ukraine

Le président américain Joe Biden a déclaré mardi qu’il n’avait «pas l’intention» d’envoyer des troupes américaines ou de l’Otan en Ukraine, tout en estimant qu’une invasion russe aurait «d’énormes conséquences» et «changerait le monde».

Temps de lecture: 2 min

Nous n’avons pas l’intention de déployer des forces américaines ou de l’Otan en Ukraine», a-t-il dit aux journalistes l’accompagnant lors d’une visite dans un petit commerce à Washington, peu après que les Etats-Unis ont placé 8.500 militaires en alerte pour renforcer l’alliance militaire occidentale.

Le président américain a toutefois redit que la Russie s’exposerait à des sanctions économiques «significatives» en cas d’attaque, allant jusqu’à des mesures pouvant cibler personnellement son président Vladimir Poutine.

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A une journaliste qui lui demandait s’il pouvait envisager de sanctionner personnellement le président russe, Joe Biden a répondu «Oui», puis «Je peux le concevoir».

Le président américain s’est en revanche refusé à spéculer sur le moment auquel une attaque contre l’Ukraine pourrait intervenir. «Ce serait comme lire dans le marc de café», a-t-il dit, ajoutant, à propos de Vladimir Poutine: «Tout dépend de sa décision». Si la Russie «envahit tout le pays», ou «même beaucoup moins» que cela, il y aura «d’énormes conséquences», non seulement pour elle mais dans «le monde entier», a encore dit Joe Biden. Ce serait «l’invasion la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale», a-t-il déclaré. «Cela changerait le monde.»

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8 Commentaires

  • Posté par Staquet Jean-Marie, mardi 25 janvier 2022, 23:47

    @Paul: pour reprendre ce que j'ai répond à JL Maesen dans un autre article :il faut savoir ce que l'on veut: on ne peut faire du woke-BLM-cendrillon-la-petite-fille-qui-fait-sa-transition-et-devient-un-petit-garçon-noir-déconstruit et du "macho-super-warrior" "en même temps", comme dirait l'autre... La diplomatie sans les armes, c'est la musique sans les instruments, comme avait dit un certain... Poutine était tout nu et il nous suppliait quand il a succédé à l'ivrogne qui faisait office de président russe et nous, nous étions très forts, d'ailleurs on n'hésitait même pas à "se tromper" en lâchant une bombe en plein sur l'ambassade de Chine à Belgrade. Maintenant, c'est l'inverse. Avouez qu'on n'oserait plus se tromper à ce point-là, hein! C'est Poutine qui est surarmé et nous qui sommes en débandade (voir épisode afghan). Voilà... il ne faut pas chercher beaucoup plus loin.

  • Posté par Staquet Jean-Marie, mercredi 26 janvier 2022, 0:33

    Ca s'appelle: le RAPPORT DE FORCE. Les relations internationales sont TOUJOURS des questions de rapport de force, et non de "morale", de "démocratie", etc. Qui est faible et qui est fort dans cette situation? Vous avez mieux compris?

  • Posté par Van Obberghen Paul, mardi 25 janvier 2022, 23:58

    Oui, enfin, non, ou alors, peut-être parce qu'honnêtement,... je n'ai rien compris de ce que vous avancez.

  • Posté par Roland Jean-Yves, mardi 25 janvier 2022, 23:43

    Biden s'opposera à une invasion de l'Ukraine par la Russie. Il a promis l'enfer à Poutine. Par contre pour une "petite incursion", il s'est montré beaucoup plus coulant..

  • Posté par Van Obberghen Paul, mardi 25 janvier 2022, 23:37

    Donald Trump avait le mérite de ne pas cacher son copinage, pour ne pas dire sa compromission, possiblement même sa corruption, d'avec son maître à penser Vladimir Poutine*. Une compromission que continue d'entretenir à longueur d'antenne, un de ses sycophantes sur Fox, un certain Tucker Carlson, celui qui, depuis belles lurettes, fait le jour et la nuit (surtout la nuit) du côté de la droite extrême Trumpiste (synonyme de fasciste, mais shut! je ne voudrais pas me faire traîter d'"Antifa"). Trump voulait faire des Etats-Unis une démocrature sur le modèle russe et, à vrai dire, ça n'est que partie remise. Biden, lui, fait bien semblant d'en faire une question essentielle, mais fondamentalement, comme la plupart des Américains en ce qui concerne l'Europe, globalement,... il s'en fout. Donc, il posture, il parle, il dit des choses qui semblent définitives mais qui ne lui coûtent pas grand chose. Poutine va récupérer l'Ukraine, de gré ou de force, c'est sans importance. Il en payera le prix économique et diplomatique, mais grace à son nouveau copain Xi Jinping, qui lui même à un territoire ancestral à récupérer (Taiwan), il pourra modérer les conséquences des sanctions économiques qui n'ont jamais, au cours de l'histoire, dissuadé aucun dictateur d'accomplir son destin. Mieux, les sanctions économiques retourneront quintuplées dans la face de l'expéditeur. Enfin, surtout nous, en Europe, et très peu aux Etats-Unis. Sans compter que la France et l'Allemagne, c'est-à-dire l'Union Européenne, sont plutot pour ménager Poutine, bien consciente qu'elle est du piège dans lequel elle s'est elle-même fourrée en autorisant le pipeline Northstream 2. Nous, "Pauvre B.", on compte pour du beurre, évidemment, a fortiori avec notre ex-1er, le poutinophile Charles Michel à la tête du Conseil Européen, et ça n'est guère mieux du côté de l'autre Poutinophile Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, c'est vous dire si on n'est pas dans la m...e! Et je ne parle même pas des autres ex-européens à "Lui" inféodés, comme Gehrardt Schroeder ou plus récemment, François Fillon. (*) voir la conférence de presse du sommet d'Helsinki.

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