On efface (presque) tout ce qu’on a écrit sur l’ancrage public?
On ne peut que saluer l’ambition mise autour de la SFPI. L’accord de gouvernement de la Vivaldi lui a donné une nouvelle mission explicite : « Ancrer en Belgique des entreprises présentant un intérêt stratégique pour notre économie et cela de façon intelligente. »


On efface (presque) tout ce qu’on a si souvent écrit sur l’absence d’ancrage public belge ? Le « coming out » de la Société fédérale de participations et d’investissement (SFPI), qui s’affiche désormais comme le bras lourdement armé de l’actionnariat public pour compte de l’Etat fédéral, exige en tout cas une mise à jour.
Rapide rappel. Depuis 1988 et la fameuse OPA ratée sur la Générale de Belgique, les grandes entreprises belges de la finance, l’énergie, l’aéronautique – les « bijoux de famille » – sont passées sous contrôle étranger faute d’un actionnaire privé belge pour les reprendre, ou de fonds publics pour les « ancrer ».
La seule véritable exception est venue de Flandre avec le groupe KBC, né du soutien sans faille d’investisseurs flamands. Le verankering (l’ancrage) fut d’ailleurs une politique stratégique d’un nord du pays soucieux de conserver entre ses mains les leviers de l’économie et de l’emploi.

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