La prévention contre les IST malmenée par la crise sanitaire
L’heure n’est pas encore à la flambée des IST en Belgique, mais ces infections restent encore trop nombreuses. Et la crise sanitaire réduit fortement les occasions de prévention.

Elles s’appellent syphilis, gonorrhée ou encore chlamydia… Autant d’infections sexuellement transmissibles pour lesquelles de nombreux praticiens ont craint une flambée de cas à l’annonce du premier confinement en 2020. « Au début de la crise du covid-19, lorsque le confinement a été décrété, les centres de dépistage ont dû fermer leurs portes, et on ne traitait que les urgences », rappelle le Dr Agnès Libois, cheffe de la S-Clinic et infectiologue au CHU Saint-Pierre. « Il y a eu moins de dépistages et donc moins de maladies diagnostiquées. Mais en parallèle, les gens ont drastiquement réduit leurs rapports à risque. À l’arrivée du premier déconfinement, les dépistages ont repris. Aujourd’hui, on retrouve un rythme plus ou moins normal. Mais on ne peut pas vraiment parler d’une envolée des IST ».

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