Mort de l’écrivain René de Obaldia à 103 ans
L’écrivain René de Obaldia est mort à l’âge de 103 ans, a indiqué l’Académie française, dont il était membre depuis 1999.

Né en 1918 à Hong Kong, René de Obaldia était poète et dramaturge, et avait publié peu avant d’atteindre ses 100 ans «Perles de vie» (éditions Grasset), où il relevait le proverbe: «Pour devenir centenaire, il faut commencer jeune».
Ce fils d’une Française et d’un Panaméen, diplomate dans la cité sous contrôle britannique, avait ensuite grandi à Amiens, dans la région de sa mère, puis à Paris, où il avait très tôt démontré ses aptitudes littéraires.
Prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient ensuite un écrivain touche-à-tout, d’un humour mordant, cultivant le détachement. «J’ai toujours eu en moi ce côté dérisoire, qui m’a permis de mettre certaines choses à distance», déclarait-il à L’Express en 2009.
En 1959 par exemple, il publie «Le Centenaire», long monologue romanesque d’un vieillard qui ressasse une multitude de souvenirs.
Son oeuvre théâtrale lui vaut une renommée mondiale, avec des pièces comme «Du vent dans les branches de sassafras», «Monsieur Klebs et Rozalie» ou «La Rue Obaldia».
Dans son introduction à «Perles de vie», il se félicitait d’une «existence riche en métamorphoses: poèmes, romans, théâtre, mémoires».
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