Russie: Vladimir Poutine en quête d’un nouveau coup dans sa partie d’échecs avec l’Occident
Le chef du Kremlin assure être sur la défensive face aux Américains. Ses manœuvres politico-militaires visent à en fait à entretenir la pression pour, au-delà du sort de l’Ukraine, renforcer ses positions de négociation.

Depuis plusieurs jours, Vladimir Poutine ne dit mot sur l’Ukraine et les tensions avec l’Ouest. Le chef du Kremlin, qui n’aime pas agir sous pression, est réputé depuis des années pour ses décisions surprises. Sur la scène internationale comme en politique intérieure. « Tout se décidera dans sa tête et dans son bureau. En Europe et aux Etats-Unis, il y a des débats publics et des contre-pouvoirs imposant à l’exécutif toutes sortes de contorsions décisionnelles. Pas au Kremlin… », rappelle une source bien au fait des arcanes du pouvoir russe. Une certitude : Vladimir Poutine, qui est soupçonné d’entretenir une tension permanente pour exister diplomatiquement, ne peut sortir de la crise de ces dernières semaines sans initiative ni résultat. Le statu quo n’est pas une solution.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
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Posté par STORDIAU Pierre, samedi 29 janvier 2022, 0:10
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Posté par STORDIAU Pierre, samedi 29 janvier 2022, 0:29
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Posté par Guiot Philippe, vendredi 28 janvier 2022, 10:40
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Posté par Bastin Eric, jeudi 27 janvier 2022, 16:19
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Posté par Van Obberghen Paul, jeudi 27 janvier 2022, 15:27
Plus de commentairesSi le Yalta des trois « grands » a redessiné les frontières du monde ; c’est plutôt à l’émergence de l’Union Européenne que nous devons la pacification de la bouillante Europe, creuset de deux « guerres mondiales » à elle seule. Si la vision Gaulienne de « l’Atlantique à l’Oural » n’aura pas vu le jour en 1959 … nous n’en avons pourtant jamais été aussi près avec la chute du mur en novembre 1989 … suivi de la dislocation de l’URSS en décembre 1991 ! Hélas et contre toute attente, cette main tendue vers l’occident par son dernier Capitaine ne rencontra en retour que l’appétit de charognards capitalistes, avides de dépecer les belles pièces de l’ancien empire des tsars. C’est ainsi que s’envola l’opportunité unique du millénaire de pacifier le continent européen, de l’Atlantique à l’Oural. Passons les péripéties burlesques d’un Eltsine jusqu’à l’arrivée de nouvelles forces centripètes, dont Poutine fut le nouvel élu. S’en suivit une mise au pas des anciens oligarques obligés de rendre gorge puissance et pièces dérobées à l’ex URSS. Ce qui nous amène à la situation actuelle où le nouveau dictateur du Kremlin ; par dépit des européens ou par mégalomanie ; essaye de rebâtir, pièce après pièce, l’ancienne puissance soviétique en usant d’outils capitalistes. Aucun peuple n’accepte de vivre dans l’humiliation : voyez comment l’armistice de 1918 a permis d’engendrer le monstre qui a déclenché la seconde guerre mondiale : message pourtant bien reçu par les alliés en 45 ; tant à Berlin qu’au Japon. Même s’il reste toujours possible de trouver un « terrain d’entente » avec Poutine, il ne faut jamais montrer de faiblesse face à un fauve qui a prit goût au sang ! On est passé à côté de la « montre en or » en 90 et tout ce qui se passe aujourd’hui n’aurait sans doute jamais eu lieu si nous avions eu une sorte de « plan Marshall » avec le peuple russe. Merci Ducon.
Ces russes qui furent toujours nos alliés durant les deux guerres mondiales !!
Tsar Vladi assure être sur la défensive..... ah bon ! Mais personne n'en veut de son pays de ...... Seules ses richesses pourraient attiser des convoitises et encore, avec une corruption à tous les étages, peu s'y risquerait !
Analyse intéressante, merci ! Je me demandais hier comment il se faisait que les Américains n'ont pas l'air au courant des intentions réelles de Poutine, sachant que tout le monde écoute tout le monde. La réponse est au début de l'article ...
Il y a fort à craindre que Macron, qui n'a pas oublié le coup des sous-marins australiens, donnent à Poutine les assurances que les Etats-Unis ne veulent pas donner. Ça serait une erreur catastrophique de la part du Président français qui donnerait à Moscou une victoire énorme, celle d'avoir réussi à diviser les alliés de l'OTAN. Macron, et la droite française en général*, est notoirement pro-Poutine, comme l'était Angela Merkel et comme l'est sans-doute son successeur, Olaf Scholz. (*) dont Valérie Pécresse, qui succèdera à Macron en Avril prochain.