Etats-Unis: Joe Biden confirme qu’il nommera une femme noire à la Cour suprême, pour la première fois de l’Histoire
Le président démocrate, qui avait fait cette promesse pendant sa campagne, a précisé, lors d’une allocution à la Maison Blanche, ne pas avoir arrêté son choix.

Joe Biden a confirmé jeudi qu’il nommerait, pour la première fois de l’Histoire, une femme noire à la Cour suprême des Etats-Unis, pour remplacer le juge démissionnaire Stephen Breyer.
Mais, il a précisé avoir deux certitudes : « La personne que je nommerai aura des qualifications, une personnalité, une expérience et une intégrité extraordinaire. Et cette personne sera la première femme noire nommée à la Cour suprême ».
Il a ajouté avoir deux certitudes : « La personne que je nommerai aura des qualifications, une personnalité, une expérience et une intégrité extraordinaires. Et cette personne sera la première femme noire nommée à la Cour suprême ».
Un magistrat noir, Clarence Thomas, siège actuellement à la Cour suprême, qui compte neuf membres nommés à vie.
Sur les 115 juges ayant siégé en son sein depuis sa création, il n’y a eu que cinq femmes, quatre blanches et une hispanique, et deux hommes noirs.
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Joe Biden, élu avec le soutien des électeurs noirs, cherche à augmenter la diversité dans les tribunaux fédéraux du pays.
Jeudi, il a rendu un hommage appuyé au juge Breyer, 83 ans dont 28 au sein du temple du droit américain.
« C’est un juge exemplaire, équitable avec les parties, courtois envers ses collègues, prudent dans son raisonnement » et qui a « travaillé sans relâche à donner corps à l’idée que le droit existe pour aider les gens », a déclaré le président.
Le magistrat progressiste, qui quittera ses fonctions à l’été, a pour sa part livré un plaidoyer pour l’Etat de droit. « Notre pays est compliqué », avec ses 330 millions d’habitants aux origines, religions et opinions variées, a-t-il noté. « Pourtant, ils ont décidé de résoudre leurs principales différences par le droit ».
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par Dr Mi, vendredi 28 janvier 2022, 3:02
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Posté par Dupont Vincienne, jeudi 27 janvier 2022, 23:35
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Posté par Dr Mi, vendredi 28 janvier 2022, 2:58
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Posté par Chalet Alain, vendredi 28 janvier 2022, 0:27
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Posté par Naeije Robert, jeudi 27 janvier 2022, 23:13
Plus de commentairesIl a bien raison. A compétence égale, on sait très bien que les afro-américain et femme sont défavorisés !
Une promesse déplorable, en fait, dans la plus pure tradition de la folie américaine. S'il se fait qu'il y a une femme afro-américaine qui soit la meilleure candidate pour le poste, rien de plus normal que de la nommer. Mais promettre que le poste ira d'office à une femme afro-américaine (et pourquoi pas ajouter transsexuelle et musulmane tant qu'on y est ?) c'est tout simplement de la discrimination. C'est un signe de mépris tant pour la candidate concernée (qui aurait dû être choisie sur d'autres critères que la tonalité de sa peau et les organes qu'elle a dans le ventre) que pour tous les autres candidats (qui se voient injustement écartés d'un poste auquel ils auraient pu prétendre).
Vous avez lu l'article ? "des qualifications, une personnalité, une expérience et une intégrité extraordinaires" il veut choisir une femme afro -américaine compétente et propose plus de diversité dans une administration dominé par les blancs ! Et pourquoi pas . Attention que la mentalité américaine est bien loin de celle en belgique, aux USA si tu es pas compétent tu es vite dégagé.
Dupont Vincienne, vous avez 100% raison. Mais cette folie, qui se dit "progressiste", n'est pas seulement américaine: elle nous a aussi contaminés depuis longtemps.
Il pense donc que la couleur de la peau et le sexe (euh... le genre?) importent davantage que la compétence. Cette dérive est regrettable.