Vie privée: le prix de la confiance
Le secrétaire d’Etat Mathieu Michel a ficelé la première étape de la révision de la loi « vie privée ». Il offre au Parlement une ultime chance de ne pas laisser la Belgique apparaître parmi les maillons faibles de la protection des données en Europe.


La gestion de la vie privée des Belges avait tout pour réussir : un RGPD européen exemplaire, des lois a priori bien ficelées, une jeune Autorité de protection des données (APD) prometteuse… Et puis, patatras. On a découvert une usine à gaz : la non-indépendance viscérale de l’APD, un gouvernement qui la « by-passe », un organe qui s’est attribué des rôles illégitimes (le Comité de sécurité de l’information), des projets douteux de traitements de données en roue libre, un haut fonctionnaire « juge et partie » omniprésent. Et un Parlement désespérément muet alors que lui seul avait les clés pour restaurer les garde-fous démocratiques.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Il faudrait aussi que l'on s'attaque au pillage forcé de vos données par des géants des réseaux sociaux comme "fesse-book"; interdiction absolue de détournement d'une loi/règle précise ... pour permettre l'usage de nos données vers une autre (dernier exemple avec les données santé vers les assureurs) et in fine, changer cette manière de procéder sur TOUS les sites : "acceptez-vous les cookies?" ... sinon buiten !
Oui; et le plus bel exemple de ce "ratissage (racket) du siècle" : le rachat de WhatsApp ! Mais ce que je trouve incroyable c'est cette façon hypocrite de vous demander si vous "accepter les cookies" ! Essayez toujours de dire "Non" ... !
Certes, en tout cas quand le pillage concerne aussi, ce qui est le cas, des personnes qui ont fait le choix de ne pas être sur ces réseaux sociaux, et dont les visites sur d'autres sites sont malgré tout "captées" par ce type d'opérateurs.