Coronavirus: les programmes scolaires vont être adaptés
La ministre de l’Education est revenue sur la situation sanitaire dans les écoles. Depuis quelques semaines, le taux d’absence des élèves et enseignants a atteint des records. Aujourd’hui, de nouvelles règles entrent en vigueur pour tenter de revenir à une scolarité « un peu plus normale ».

Caroline Désir, la ministre de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles était l’invitée politique de Fabrice Grosfilley sur Bel RTL ce vendredi 28 janvier.
« Le virus circule absolument partout. Et l’école est touchée de plein fouet, comme d’autres secteurs », a expliqué Caroline Désir ce matin. Il y a une désorganisation qui touche et fragilise les écoles.
Les chiffres dans les écoles
La situation dans les écoles s’est fortement dégradée ces deux dernières semaines. Le pourcentage d’absents a doublé ces quinze derniers jours, de semaine en semaine, selon Etienne Michel, directeur du Segec, également invité de Bel RTL en début de semaine. La semaine dernière, le taux d’absentéisme était de 14 %. Aujourd’hui, un élève sur trois est absent, et un enseignant sur cinq (donc 21 % d’enseignants absents). Pour ce qui est des chiffres dans le secondaire, ils arriveront dans la journée, selon Etienne Michel, « mais ceux qui datent de la semaine dernière montraient ce même type d’évolution ».
Pour la ministre de l’Education, ces chiffres sont sûrement à revoir à la hausse.
« L’école continue difficilement de fonctionner. Dans le fondamental aujourd’hui, c’est une centaine d’écoles qui sont fermées. Ou parfois tout le niveau maternel ou primaire de l’école. Et c’est un nombre de classes encore beaucoup plus important qui sont fermées. Dans l’enseignement catholique fondamental, on parle de près de mille classes », a expliqué Etienne Michel.
Des écoles déstabilisées
L’enseignement est fortement déstabilisé. « Les directions du fondamental en particulier m’ont interpellée. Ils sont inquiets des difficultés d’apprentissage, notamment chez les plus jeunes qui ont connu toute leur scolarité sous le covid. Ce sont trois années scolaires qui sont touchées par la crise, c’est énorme à l’échelle d’un enfant », a expliqué la ministre.
De nouvelles règles entrent aujourd’hui en vigueur dans les écoles
« On va essayer de remettre un maximum d’enfants à l’école, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas malades et ceux qui ne sont pas positifs. » Le programme sera également adapté, vu la situation actuelle. Ils vont se concentrer sur la matière essentielle, le « savoir de base », éloignant ce qui est « superflu ».
Mais va-t-on en tenir compte lors des examens ?
« Oui, car le but est de permettre aux écoles d’avancer, de diminuer la pression sur les enseignants et les élèves, tout en assurant le niveau. C’est un exercice d’équilibriste, mais on a appris à le faire. » Elle ajoute : « c’est un petit peu le règne de la débrouille ».
Ce qui est également compliqué, c’est de trouver des remplaçants pour les enseignants. Pour cela, ils font appel aux bénévoles, aux pensionnés. « On essaie de faire face et pour cela les écoles s’alignent et s’organisent aussi en interne. »
La crainte des enseignants
Les professeurs ont peur de ne pas être assez protégés, en réduisant les quarantaines. « Je comprends cette crainte. Mais on ne laisse pas sciemment circuler le virus. Il y a les masques, la ventilation. Et s’il y a des symptômes, il faut immédiatement s’isoler et faire un test PCR. Pour l’instant, un nez qui coule, c’est très souvent un covid ou un omicron. »
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
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Posté par VAN HOOSTE Christian, vendredi 28 janvier 2022, 13:18
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Posté par massacry olivier, vendredi 28 janvier 2022, 20:08
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Posté par Smyers Jean-pierre, vendredi 28 janvier 2022, 14:02
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Posté par Smyers Jean-pierre, vendredi 28 janvier 2022, 13:38
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Posté par Vigneron Anne, vendredi 28 janvier 2022, 12:47
Plus de commentaires@ Smyers JP Par contre, vous, il vous manque de l'éducation et pas un peu !
Depuis quand la lucidité est un manque d'éducation?
Comme votre éducation à vous d'ailleurs. Ne disiez vous pas le 20 août 2020 dans ces colonnes, à propos de M. Georges-Louis Bouchez, "Une vraie merde ce type." Signe d'insigne éducation en effet.
Vous avez raison M. Van Hooste. L'éducation implique notamment qu'on s'adresse aux gens par un M. Smyers, par exemple. @Smyers JP est grossier.
Adapter les programmes ou niveler par le bas et fabriquer d'incompétence.