Avec «Elle et mon genre», Alberto García Sánchez explore la condition féminine avec virtuosité
Dans la lignée d’un Dario Fo, avec le même génie de la simplicité, de la virtuosité verbale et de la performance physique, Alberto García Sánchez creuse la condition féminine. Parce que les injustices que subissent les femmes sont l’affaire de tous, estime-t-il. Pari osé aux Riches-Claires.

Avouons-le, les planches des Riches-Claires nous faisaient l’effet d’un champ de mines dans les premières minutes d’ Elle et mon genre , seul en scène de et par Alberto García Sánchez. Voyez plutôt : homme, blanc (Catalan, précisément), hétérosexuel, le conteur se pique d’aborder la condition féminine. Il nous aurait annoncé qu’il s’apprêtait à traverser un vieux champ de bataille encore jonché d’obus qu’on aurait été tout aussi inquiet pour lui. L’artiste a beau recourir à des subterfuges (excuses ?) dramaturgiques – il raconte avoir rêvé, une nuit, qu’il échangeait son corps avec celui de sa femme et que c’est aujourd’hui cette dernière, avec son corps à lui, qui monte sur scène –, le polisson sait qu’il marche sur des œufs !
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