Mort de Dean: enfin un moniteur de la récidive en Belgique
La Belgique reste un des seuls pays d’Europe à ne pas disposer de chiffres de la récidive alors que celle-ci, comme récemment avec l’assassinat du petit Dean, est souvent au cœur de l’actualité. La dotation de l’INCC vient d’être augmentée pour pallier ce manque qui conduit les acteurs judiciaires à manœuvrer presqu’à l’aveugle.

Le cas récent de Dave De Cock, soupçonné de l’assassinat du petit Dean après avoir été condamné pour la mort d’un enfant de deux ans, a remis en lumière l’importance de la question de la récidive. Pour piloter l’action du système répressif sans le faire à l’aveugle, évaluer le risque de récidive en fonction de caractéristiques des auteurs d’infractions ou du type de peine qui leur est infligé apparaît crucial. « Or aujourd’hui, quand on nous demande des chiffres de récidive, il nous faut deux ans pour les fournir car nous n’avons pas de suivi en la matière », confie Christophe Mincke, qui assure la direction opérationnelle « criminologie » de l’INCC (Institut national de criminalistique et de criminologie). Pour pallier cela, le ministre de la Justice a décidé d’une augmentation de la dotation de l’INCC afin qu’elle conçoive un outil automatisé de suivi de la récidive et qu’elle mette en place une Cellule d’étude de la récidive et des carrières criminelles (CReCC).

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Pourquoi autoriser la récidive ? Il y a déjà: bien connu de la police, ou de la justice ou encore une pièce manquante dans le dossier et donc vice de procédure !! Entretemps les victimes sont mortes ou doivent vivre dans la peur !!!
Enfin!