Le «sous-variant» d’omicron plus contagieux que l’original, selon une étude
Dominant au Danemark où il a détrôné omicron, BA.2 est d’après les calculs préliminaires une fois et demie plus contagieux que le BA.1, avait relevé le SSI le 26 janvier.

Le « sous-variant » d’omicron, BA.2, est plus contagieux que l’original BA.1, d’après une étude danoise publiée lundi. « L’étude montre que si une personne de votre foyer est infectée par le BA.2, il y a un risque global de 39 % qu’un autre membre du foyer soit infecté au cours de la première semaine. En revanche, si la personne est infectée par le BA.1, le risque est de 29 % », a indiqué l’Autorité danoise de contrôle des maladies infectieuses (SSI) dans un communiqué.
Dominant au Danemark où il a détrôné omicron, BA.2 est d’après les calculs préliminaires une fois et demie plus contagieux que le BA.1, avait relevé le SSI le 26 janvier.
Les personnes non vaccinées sont aussi plus susceptibles d’être infectées par le BA.2 par rapport au BA.1 «, a insisté Camilla Holten Møller, médecin au SSI, citée dans le communiqué.
L’étude montre en outre que les personnes vaccinées, et en particulier celles qui ont reçu un rappel, sont beaucoup moins susceptibles d’être infectées, a-t-elle noté.
Malgré un nombre record de cas, une hausse de 43 % des nouvelles infections ayant été enregistrée sur sept jours, le pays scandinave de 5,8 millions d’habitants s’apprête à lever mardi toutes les restrictions, arguant de sa forte couverture vaccinale et de la moindre sévérité du variant omicron.
L’étude a été réalisée par des chercheurs du SSI en collaboration avec des universités danoises du 20 décembre au 18 janvier. Elle porte sur quelque 18.000 personnes.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir10 Commentaires
La vaccination a vraiment permis une plus grande liberté, j'en suis le premier convaincu, surtout pour avoir connu les ravages de l'Alpha en Lombardie. Cependant je m'interroge sur l'évolution des cas (mortalité, hospitalisation) dans les pays où le taux de vaccination est bien plus faible. Par exemple et au hasard, l'Algérie avec 13% de personnes complètement vaccinées. Le taux de mortalité reste bas et les courbes de contaminations sur deux ans ne sont pas aussi dramatiques que chez nous, en Europe. Je pense que le mode de vie dans les pays chauds aide à une meilleure hygiène (dans le sens où on ventile plus les habitations et les U.V. sont plus présents) mais est-ce suffisant ? Si quelqu'un a une explication, ça m'intéresse.
Le cas de l'Iran parait un contre exemple, pays aussi fortement touché, et parmi les premiers.
Dès le début de l'épidémie, une différence frappante entre notre situation et celle des pays africains a intéressé les épidémiologistes. Je crois qu'ils ne sont pas allés beaucoup plus loin ( priorités, restrictions de voyage...). Les hypothèses sont : la jeunesse (en Algérie, comme en Afrique du Sud, la moyenne d'âge est beaucoup plus basse), le contact avec Ebola et le respect d'une hygiène stricte en cas d'alerte sanitaire, le climat (comme vous le soulignez), la réalité des chiffres (administration moins efficace et couverture sanitaire) et de possibles facteurs génétiques (sujet de controverse à l'heure de BLM et autres). A contrario, l'Algérie a une bonne couverture sanitaire mais une explosion de diabète. La vérité pourrait se situer dans "un peu tout ça".
Omicron 3 sera encore plus contagieux qu'Omicron 2. Tu tousses à Uccle tu es contamine à Schaerbeek. La prison de Lantin sera réquisitionnée pour les quarantaines.
Et celle de <MeF> pour les non-vaccinés ?